Saint-Camille souhaite 30 nouvelles familles

La municipalité de Saint-Camille souhaite aller de l’avant avec un projet domiciliaire en plein cœur du village. À terme, le maire Philippe Pagé espère attirer 30 nouvelles familles.

La Municipalité a donc entamé des démarches et a signifié son intérêt de se porter acquéreur d’un terrain principalement boisé tout près du village derrière la cantine sur la rue Desrivières. Le terrain de 23 hectares est zoné vert pour le moment.

«On ne veut plus ouvrir des rues à l’extérieur des périmètres urbains, explique M. Pagé. Il y a des municipalités qui ont tellement ouvert de rues un peu partout qu’elles n’ont plus de cœur villageois. Il faut aussi passer par un agrandissement du village si on veut respecter nos convictions et nos valeurs de protection du territoire agricole et de l’environnement.»

Le projet a été présenté aux citoyens samedi lors d’un forum public. Le maire soutient que la municipalité a un besoin criant de logements.

«Il n’y a pas vraiment la possibilité de louer un appartement, admet-il. Il y a de plus en plus de gens qui vivent seuls et les maisons unifamiliales ne répondent pas à tous les besoins. Avec des logements, ça permettrait à des gens de rester à Saint-Camille, comme des personnes âgées qui veulent rester dans le village, mais dans plus petit, des gens en attendant ou des jeunes aussi.»

Trois producteurs agricoles de la municipalité emploient également des travailleurs étrangers.

«Ils ont des besoins en logements et souvent ces logements sont disponibles dans d’autres villages, mentionne le maire. On serait très content de les garder à Saint-Camille.»

La prochaine étape de la municipalité est de négocier avec le propriétaire du terrain. Philippe Pagé espère que ce projet permettra à la municipalité d’attirer une trentaine de nouvelles familles.

«On pense qu’avec des aménagements modernes, des écoconstructions, des arbres, des terrains suffisamment grands, en plus de ce qu’on a déjà à Saint-Camille, qu’on serait capable d’attirer 30 nouvelles familles. On reçoit des appels toutes les semaines de gens qui veulent venir s’établir.»

«Trente nouvelles familles, ça sécuriserait l’école et le dépanneur, résume-t-il. C’est du bénévolat, des initiatives et des projets aussi.»

La Tribune