Les comorbidités ont un impact majeur sur les décès de la COVID-19

L’identification des facteurs de risque associés à une sévérité accrue du virus a été l’une des priorités de recherche dans les pays touchés par la pandémie.

La présence de conditions médicales préexistantes chez les cas de la COVID-19 a rapidement été identifiée comme un facteur de risque de complications du virus rapporte l’Institut national de la santé. Parmi les cas confirmés de février à juillet 2020 au Québec, près de 55% avaient au moins une condition médicale préexistante.

Au total, 14 comorbidités ont été identifiées comme ayant un impact sur le risque de décès et 17 sur le risque d’hospitalisation. Les comorbidités les plus prévalentes incluent les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires, le diabète et l’anémie.

Plus spécifiquement, chez les cas décédés, il y avait une condition médicale préexistante dans 97% des cas. Parmi les cas hospitalisés, 87% avaient une condition médicale préexistante. Également, le cumul de comorbidités a un impact sur le risque de décès et d’hospitalisation chez les cas confirmés de la COVID‑19.

Chez un cas confirmé de la COVID-19 âgé de moins de 60 ans, vivant à domicile et ayant une seule comorbidité, le risque de décès est 5 fois plus élevé que pour un cas sans comorbidité d’âge identique. L’excès de risque diminue avec l’âge.

Notons que le cumul de comorbidités a un impact faible sur le décès chez les individus de 80 ans et plus résidant en CHSLD ou en résidence privée pour aînés (RPA).

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