Jardins du parc linéaire : toute une équipe du CIUSSS MCQ est sur place

Lors du point de presse hebdomadaire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux Mauricie-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), Isabelle Labrecque, directrice adjointe au programme de soutien à l’autonomie de la personne âgée, a indiqué que toute une équipe avait été dépêchée à la résidence des Jardins du parc linéaire de Victoriaville.

C’est que depuis plus d’une semaine, la résidence privée de personnes âgées (RPA) est aux prises avec plusieurs cas de COVID-19. Jeudi, on dénombrait 71 résidents et 26 employés infectés. Mme Labrecque a expliqué que dans cette résidence, il y avait eu, en une journée, une trentaine d’usagers atteints, ce qui a nécessité l’envoi d’une équipe de soins sur place afin d’assurer le suivi. Dans cette équipe, présente 24 h par jour et 7 jours par semaine, on retrouve des infirmières, des auxiliaires, aides de services et travailleurs sociaux pour assurer une prise en charge, en collaboration avec les gens du milieu.

«Et bonne nouvelle, la Croix-Rouge sera en place mardi prochain afin de stimuler les usagers et éviter leur déconditionnement», a-t-elle indiqué.

Mme Labrecque a également mentionné que si 71 résidents étaient atteints, ils étaient localisés dans une phase du complexe, ce qui facilitait, si on peut dire, la gestion de la situation.

Dans cette résidence, il y aurait eu deux flambées. «Malgré la prévention, le virus est extrêmement contagieux», a-t-elle rappelé. On a également appris que tous les employés avaient été testés et qu’une stratégie de dépistage régulière était en place de même que des mesures pour contenir la maladie.

La région

D’une façon générale, la directrice régionale de la santé publique, Dre Marie Josée Godi, a de son côté mentionné que le portrait de la situation en Mauricie et au Centre-du-Québec était différent de celui de la semaine dernière. «Il y a une amélioration au niveau de la Mauricie avec un nombre de cas à la baisse. Au Centre-du-Québec, on ne parvient pas à maintenir la diminution du nombre de cas à cause du nombre d’éclosions dans les RPA.»

À ce sujet justement, elle indique que, cette semaine, 93 éclosions sont enregistrées alors qu’elles se chiffraient à 84 au cours de la précédente. «On voit une amélioration du côté des éclosions dans les écoles et dans les milieux de travail», apprécie-t-elle.

Mais celles dans les RPA et les ressources intermédiaires sont préoccupantes puisqu’elles créent une pression sur le réseau de la santé. «Pour chaque éclosion, il y a une enquête épidémiologique pour accompagner les milieux et s’assurer qu’ils sont sécuritaires.»

Les éclosions demandent également l’envoi d’équipes dans les résidences ce qui fait en sorte que du délestage doit être fait. Dans la région, plusieurs services et activités ont dû être mis de côté pour répondre à la demande.

Dre Godi a également dit un mot au sujet de ces témoignages qu’on a pu voir dans les médias sociaux au cours des derniers jours, provenant de médecins qui voient les effets de la maladie chez les patients qui arrivent à l’hôpital. «Les actions de chacun sont importantes», a-t-elle insisté en rappelant que les urgences continuaient d’être accessibles en cas de besoin et que, pour ceux qui avaient des rendez-vous médicaux, il était important de les respecter s’ils n’avaient pas été annulés.