Du sang neuf chez les Mauves

Quelques semaines après avoir décroché un poste comme technicien en loisirs au sein du Cégep de Victoriaville, Richard Savoie a accepté l’invitation de l’entraîneur-chef Stéphane Rivard afin de se joindre à son personnel d’entraîneurs en tant que co-coordonnateur à l’attaque.  

«Je suis vraiment heureux de voir que Stéphane voulait m’avoir dans son personnel. J’ai un sentiment d’appartenance envers cette organisation puisque j’y ai déjà joué. J’ai rencontré tout le monde du personnel. Ils étaient très accueillants», a exprimé Savoie.

Pour Rivard, il ne faisait aucun doute qu’avec Savoie qui œuvre dans les mêmes murs que lui, il fallait qu’il se retrouve dans le personnel de l’équipe de football des Vulkins. «Je savais que Richard était déjà un très bon entraîneur, car nous avions déjà travaillé ensemble. Dans ma tête, ça n’avait aucun sens que Richard soit dans la même école que l’équipe, mais qu’il ne soit pas dans le personnel d’entraîneurs. Il va apporter beaucoup. Il travaillera de concert avec Pierre-Luc Desfossés.»

Au cours d’un match, Rivard continuera d’appeler les jeux en défensive tandis que Desfossés et Savoie vont s’occuper de l’offensive. L’ajout de Savoie permettra notamment à Rivard de se consacrer encore plus à l’aspect défensif de son équipe.

Une expérience à utiliser

Entraîneur-chef des Faucons du Cégep de Lévis pendant une douzaine d’années et du Graal du Collège Clarétain de 2017 à 2020, Savoie mise sur un bagage d’expérience aussi riche que diversifié. «Je vais prendre certaines choses apprises au cours de mes années d’expérience pour en faire un mélange avec les nouvelles idées. Ce qui va faire la force du travail que Pierre-Luc et moi allons accomplir, c’est que nous allons nous remettre en question pour en arriver à la meilleure idée possible.»

Auparavant un apôtre du jeu défensif, lui-même ayant été un joueur défensif, Savoie s’est graduellement intéressé aux sciences offensives du football qu’il a pu parfaire au cours de son parcours. «Ça fait un petit bout que j’ai un intérêt pour l’attaque, pour toutes les stratégies. J’ai adoré jouer en défensive, mais depuis que je suis entraîneur, je crois que j’ai plus d’intérêt par rapport à ce qui se fait en attaque.»

Une certaine adaptation

En amenant les nouvelles idées de Savoie, le cahier de jeux des Vulkins risque d’être remodelé. Cela amènera donc les vétérans de l’attaque à devoir réapprendre en partie cet élément essentiel à la bonne mise en place des séquences offensives. Le fait de devoir amener les jeux offensifs à la table à dessin n’inquiète toutefois pas Savoie.

«Quand il y a des changements d’orientation à faire, ça se fait maintenant (à ce temps de l’année). Même si nous ne pouvons pas nous rassembler, il y a plusieurs choses que nous pouvons encore faire via les différentes applications afin de passer le message de ce que nous voulons être. Il y a des choses qui vont rester, mais il y en a qui vont changer. Il faut déjà commencer à avancer dans tout ça.»