COVID-19 : les élus centricois échangent sur la deuxième vague
Aujourd’hui (jeudi), c’était au tour du Centre-du-Québec de participer aux Rendez-vous régionaux du monde municipal organisés par l’Union des municipalités du Québec (UMQ). En mode virtuel, les élus municipaux de la région ont fait le point sur la deuxième vague de la COVID-19.
«Les élus municipaux avaient besoin d’échanger sur la situation actuelle, alors que la COVID-19 connaît un rebond un peu partout au Québec. Le printemps dernier, le monde municipal a été en première ligne et a su apporter une réponse adéquate à la pire pandémie des 100 dernières années. Maintenant, nous souhaitons aller encore plus loin dans l’aide à nos populations, mais aussi dans la relance durable et sécuritaire de l’économie. Avec mes collègues du Centre-du-Québec, nous avons fait le point sur nos expériences récentes et identifié diverses mesures qui permettront d’y arriver», rapporte Suzanne Roy, présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie, en indiquant que les élus de la région ont été unanimes dans leur volonté de relancer tous les secteurs économiques de la région.
Parmi les sujets abordés, mentionnons, entre autres, l’automatisation et la robotisation des entreprises manufacturières, le soutien à l’industrie agricole, en établissant de nouveaux modèles d’exploitation et de circuits courts, et l’attractivité de la région comme destination d’investissements privés.
«Le Centre-du-Québec contribue avec confiance à la reprise économique tout en ne ménageant aucun effort pour diminuer la propagation du virus. D’ailleurs, l’annonce de la nouvelle collaboration entre les gouvernements de proximité et le gouvernement du Québec pour un soutien financier aux municipalités arrive au bon moment pour nous donner les moyens de faire encore plus pour notre région», ajoute André Bellavance, président du caucus régional de l’UMQ et maire de Victoriaville.
Rappelons que l’UMQ a estimé à plus d’un milliard $ les pertes encourues par les municipalités en raison de la COVID-19 d’ici la fin de 2020. Un chiffre qui s’explique par les mesures sanitaires d’exception et la baisse des revenus liée au confinement.
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