Un t-shirt en appui à Action Toxicomanie

Incapable de tenir son traditionnel Bal masqué dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, Action Toxicomanie a choisi de faire preuve de créativité et de procéder à la vente de t-shirts originaux afin de financer le déploiement de son programme de prévention des dépendances.

«Il était impensable pour nous de tenir un événement regroupant plus de 250 personnes cet automne, alors que les mesures sanitaires ne nous le permettent pas, explique la directrice générale de l’organisme, Emilie Poisson. Comme nous avons besoin des revenus qui étaient associés à l’activité, nous nous sommes creusé la tête et avons mis sur pied une vente de t-shirts originaux.»

Afin de s’assurer de l’unicité du vêtement, Action Toxicomanie a mené, au cours des dernières semaines, un concours de dessin sur ses pages Facebook et Instagram. Une trentaine d’artistes en herbe d’un peu partout dans la région ont transmis leurs créations. Le jury du concours a choisi l’œuvre de Mélodie Gagnon, élève de l’école Le Manège dans la classe de Véronique Rouleau. Son compagnon de classe Kylian Marcotte a, pour sa part, remporté le prix de participation attribué au hasard parmi les participants. Tous deux ont reçu une trousse d’art gracieuseté de BuroPro Citation.

Objectif : 7500 $

Grâce à la générosité de Maheu Sport/DM2, Action Toxicomanie a obtenu à faible coût un lot de 400 t-shirts qu’on vendra au coût de 25 $. On espère vendre tous les chandails et ainsi amasser 7500 $ afin de combler le manque à gagner attribuable à l’annulation du Bal masqué. Groupe Roy Auto s’est déjà engagé pour une contribution financière de 500 $ afin de permettre à l’organisme de s’approcher de son but.

«Nous espérons que les gens qui contribuent généreusement au Bal masqué, année après année parce qu’ils ont à cœur la mission d’Action Tox, seront de nouveau au rendez-vous. En plus d’être beaux et d’être originaux, ces t-shirts sont un symbole parfait de la solidarité qui existe dans notre région», poursuit Mme Poisson.

Du pain sur la planche

L’automne s’annonce particulièrement chargé pour les intervenantes d’Action Toxicomanie qui se retrouvent un peu partout sur le territoire, dans les écoles primaires et secondaires et les centres d’éducation aux adultes. L’organisme est de retour sur le terrain après plusieurs mois d’absence attribuables aux mesures sanitaires. Ce bris de service, combiné à la crise en tant que telle, pourrait avoir eu un impact important sur la consommation des adolescents québécois.

«À cause de la fermeture des écoles et du retour limité, nous n’avons malheureusement pas été en mesure d’offrir les derniers ateliers de printemps. Nous sommes toutefois de retour, plus motivés que jamais», confirme la directrice générale, précisant qu’il était encore trop tôt pour avoir un bon portrait de la situation de la consommation chez les jeunes.

Un peu plus au sujet d’Action Toxicomanie

Action Toxicomanie intervient directement sur le terrain, où se trouvent les jeunes, afin de promouvoir la santé et de prévenir les problèmes de dépendance. Le programme d’Action Toxicomanie s’adresse prioritairement aux jeunes de 10 ans et 30 ans présents sur les territoires de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Ce programme mise sur la promotion de la santé globale, l’acquisition de compétences personnelles et sociales ainsi que la prévention des dépendances.

«Nos intervenantes en dépendances sont formées pour repérer rapidement les jeunes en difficulté, pour intervenir auprès d’eux et pour prévenir ainsi l’émergence de problèmes de dépendance. Notre programme est reconnu et a fait ses preuves», conclut Emilie Poisson.