COVID-19 : la CCIBFE demande à la communauté de soutenir les entrepreneurs dans cette deuxième vague

Bien qu’elle comprenne l’importance de mettre en œuvre des mesures de santé publique pour contrer les impacts de la COVID-19, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBF) se disent préoccupées par ce retour en arrière pour certains secteurs économiques d’importance au Québec.

Elles insistent sur la nécessité de préciser les mesures d’aide qui seront déployées pour soutenir les entreprises devant cette nouvelle épreuve. Elles saluent au passage la décision de maintenir les opérations pour plusieurs secteurs d’activités qui continueront d’appliquer les meilleures pratiques sanitaires.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé qu’à compter de jeudi, la Communauté métropolitaine de Montréal, la région de Chaudière-Appalaches et celle de la Capitale-Nationale (à l’exception de Portneuf et de Charlevoix) passeront en zone rouge, soit le niveau d’alerte maximale. Ainsi, du 1er au 28 octobre, les bars, les salles à manger des restaurants, les salles de spectacle, les cinémas, les musées et les salles de réception devront fermer.

«Bien que l’on comprenne l’importance de ces mesures, c’est malheureux de devoir revenir en arrière dans ces régions. Les entreprises ont déjà passablement souffert ces derniers mois. De nombreux propriétaires d’entreprises et leurs employés ont traversé des périodes difficiles, avec de nombreux sacrifices. Il ne faudrait pas les oublier dans les prochains jours», a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

La FCCQ et la CCIBFE souhaitent que le gouvernement donne suite rapidement aux propos du premier ministre indiquant qu’une compensation était envisagée pour les secteurs touchés par les annonces.

«Les ordres de gouvernement devraient être au rendez-vous rapidement pour soutenir ces entreprises qui doivent cesser leurs opérations, elles qui devront respecter ces règles compréhensibles de santé publique. Que ce soit pour les salles de cinéma ainsi que les tenanciers de bars, sans oublier les restaurants qui misent sur l’expérience client dans leur offre et qui doivent fermer leur salle à manger, des aides directes sont plus que jamais nécessaires pour prévenir la fermeture définitive d’un maximum d’entreprises», a poursuivi M. Milliard.

«Depuis plusieurs mois maintenant, les entreprises de la région d’Arthabaska-Érable ont investi considérablement pour respecter les nouvelles normes sanitaires. Bien que nécessaires, les annonces faites par le gouvernement du Québec pourraient mettre à mal de nombreux secteurs. Cette situation a un impact sur ces secteurs touchés, leurs employés et les fournisseurs qui gravitent autour.  On demande votre précieuse collaboration chère communauté et membres de la CCIBFE afin de soutenir nos entrepreneurs dans cette seconde vague, car nous avons besoin de ces entreprises dans notre région et ce n’est pas parce qu’elles sont mal gérées, mais plutôt parce qu’elles se retrouvent dans un contexte hors de leur contrôle», souligne Robert Béliveau, président de la CCIBFE.

«À la suite de discussions avec nos membres depuis cette annonce, la CCIBFE souhaite rassurer l’ensemble de ses membres, nous comprenons l’impact des mesures et nous continuons de travailler dans votre intérêt dans ce dossier », ajoute Stéphanie Allard, directrice générale de la CCIBFE.

Éviter des zones rouges dans les autres régions

«Nous avons tous une responsabilité pour limiter les effets négatifs de la pandémie et surtout éviter d’assister à des annonces similaires pour d’autres régions dans les semaines à venir. Certes, il y a un effort supplémentaire, mais il demeure essentiel de maintenir en opération le maximum d’entreprises aux quatre coins du Québec, pour minimiser les impacts économiques également. Nos entrepreneurs ont déjà fait preuve d’une grande résilience et il est important de maintenir l’accompagnement nécessaire», a conclu Charles Milliard.