Plus d’argent dans les coffres du Cégep

La direction du Cégep de Victoriaville a appris, au cours des derniers mois, de bonnes nouvelles au sujet de l’octroi par Québec de nouvelles sommes d’argent totalisant près de 1,5 M $. Le directeur général Denis Deschamps en a fait part, lundi soir, à l’occasion de la toute première rencontre de l’année du conseil d’administration, une séance virtuelle.

En mai, Québec annonçait l’attribution à l’établissement des Bois-Francs de deux montants récurrents de 371 000 $ et de 299 000 $, le premier pour la réussite à l’enseignement et à la relance économique du Québec et le second accordé notamment pour le rehaussement des activités dispensées par le collège et pour les bâtiments.

Denis Deschamps, directeur général du Cégep de Victoriaville (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Puis, au cours de l’été, le gouvernement a consenti une aide ponctuelle de près de 305 000 $ en guise de compensation en lien avec la gestion de la pandémie de la COVID-19. «Nous avons dépensé environ 200 000 $ en raison de la crise sanitaire, montant que vient éponger la contribution de Québec. Et cela nous laisse même une certaine marge de manœuvre pour prévoir des dépenses à engager en cours d’année», a indiqué Denis Deschamps.

Le Cégep touche aussi une contribution ponctuelle de 575 000 $ en guise de soutien additionnel aux étudiants dans le contexte de la COVID. Cette aide vise trois volets : l’encadrement pédagogique, la bonification au soutien matériel et la bonification au soutien psychosocial.

En réponse à une question d’une administratrice, le directeur des études, Christian Héon a expliqué que le Cégep souhaitait déployer l’argent rapidement, surtout l’enveloppe de 575 000 $, en matière d’anxiété et de soutien aux élèves. «Il est certain qu’on engagera des ressources supplémentaires, des techniciens en éducation spécialisée, des aides pédagogiques individuelles. On veut apporter un support additionnel en technopédagogie et fournir de l’aide technique à certains départements qui ont éprouvé des difficultés dans la gestion de crise», a-t-il souligné, ajoutant que les enseignants auront aussi leur part. «Nous allons réfléchir sur la façon de distribuer l’argent en vue d’un impact maximal auprès des étudiants. Et on veut que ce soit rapide pour un impact cette session-ci», a-t-il soutenu.

Et par ailleurs, comme on n’en a pas fini avec la pandémie, le directeur général Denis Deschamps, d’après ce que laisse entendre le gouvernement, s’attend à ce que les collèges obtiennent d’autres sommes comme mesures compensatoires.

Retour sur le début d’année

Le directeur des études, Christian Héon (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

La rentrée a donné lieu à beaucoup d’anxiété, a reconnu Christian Héon. Mais, alors que la troisième semaine de cours vient de débuter, l’anxiété générale  diminue, selon lui, même si, pour certains, elle peut être encore élevée.

Le directeur des études a rappelé que les étudiants, au printemps, avaient exprimé à 95% leur désir de ne plus avoir à vivre, à l’automne, la formation à distance. «Ils souhaitaient une formation en présence, ils avaient besoin de voir leurs enseignants et les autres élèves. On a donc rapidement annoncé qu’on privilégiait  le mode hybride, basé sur une distanciation sociale qui, avec la règle du 1,5 m, nous permet d’entrer pour la grande majorité au moins 50% des élèves dans les classes», a-t-il précisé.

Même que plusieurs classes sont occupées à 100% puisque la distanciation et le nombre d’élèves dans le groupe le permettent. «On a essayé de maximiser la présence étudiante sur le campus, a confié M. Héon. On est confiant d’offrir un enseignement sécuritaire pour les élèves en leur permettant une présence.»

Mais si la distanciation en classe est assez bien respectée, des difficultés, au départ, ont été vécues dans les lieux de rassemblement, comme la cafétéria et la salle de groupement. «Et à l’extérieur, le respect est très difficile. Mais cela semble le cas partout», a fait valoir Christian Héon.

À ce jour, le directeur général Denis Deschamps se dit satisfait de la tournure des événements. «Les choses se déroulent assez bien. D’avoir atteint plus de 50% de présence, ce que bien peu de collèges ont réussi, c’est fort apprécié, selon les échos que j’en ai», a-t-il noté.
Le DG a tenu à saluer la collaboration et la compréhension de tous, de même que le travail du personnel pour avoir préparé «cette session peu ordinaire».

Virginie Bonura, nouvelle président du CA du Cégep

De plus, avec un premier cas de COVID diagnostiqué, la direction du Cégep, a-t-il dit, a ajusté les procédures qui, pour la plupart, étaient déjà prévues. «On est en amélioration continue. On apprend de cette situation et on essaie de s’améliorer», a-t-il signalé.

Une nouvelle présidente

C’était soir d’élection au conseil d’administration du Cégep. En fait, il n’y a eu aucun suspense. Tous ont été élus sans opposition.

Ainsi, Virginie Bonura a accédé à la présidence, elle qui occupait la vice-présidence. Jean Bolduc s’est vu confier le poste de vice-président.

Au comité exécutif, trois sièges ont été comblés par Josée Bilodeau, Vincent Bourassa et Ghislain Samson, tandis que Miguel Lavertu accède au comité du plan stratégique.

Pour tous ces administrateurs, il s’agit d’un mandat d’un an.