Feu criminel à l’église : «Prions pour que les responsables de ce méfait soient punis»

Les autorités paroissiales déplorent l’attaque survenue contre l’église Saint-Eusèbe de Princeville dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu’un ou des malfaiteurs ont mis le feu à deux bacs de récupération. Et malgré une intervention rapide des policiers de la Sûreté du Québec, puis des pompiers, les dommages s’élèvent à une dizaine de milliers de dollars.

«Ça aurait pu être tragique pour ce joyau datant de 1911», observe le marguillier Yvon Ferron.

Tout s’est joué vers 2 h 30. «Des policiers de la SQ, heureusement, passaient dans le secteur. Ils ont aperçu des flammes. Ils ont vidé deux extincteurs, contribuant ainsi à ralentir le feu. Des flammes étaient toujours visibles  à notre arrivée», a indiqué le directeur du service de sécurité incendie, Christian Chartier.

Le feu avait été allumé dans deux bacs de récupération placés près des descentes pour aller vers les salles du sous-sol de l’église et vers le vestiaire.

Nul doute, dans l’esprit du chef Chartier, que l’intervention policière a été salutaire, sans quoi la propagation de l’incendie aurait causé des dommages considérables.

Une quinzaine de pompiers ont été mobilisés durant environ 90 minutes. Après l’extinction complète, ils ont procédé aux vérifications pour s’assurer qu’il n’y ait aucune propagation. Un électricien a été aussi demandé pour vérifier l’état de l’entrée électrique.

La paroisse, en ces temps difficiles, se serait bien passée d’un tel acte. Le président de la paroisse, Herbert Monaghan, a confié que cet événement apporte des dépenses non nécessaires en cette période de manque à gagner alors que la pandémie a nécessité la fermeture des lieux de culte en mars.

Yvon Ferron en appelle à la vigilance. «Soyons vigilants et prions pour que les responsables de ce méfait soient punis», exprime-t-il.

Toute personne pouvant détenir des informations sur l’événement et les suspects est invitée à contacter la Sûreté du Québec.