Robert Béliveau accède à la présidence de la CCIBFE

La Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE) a un nouveau président. Robert Béliveau a été choisi, mardi matin, par les membres du conseil d’administration de l’organisme à l’occasion de son assemblée générale annuelle tenue à la Place 4213 de Victoriaville.

Impliqué comme membre depuis 1992 dans la Chambre de commerce, Robert Béliveau succède ainsi à Geneviève Thibault qui occupait le poste depuis deux ans. «La Chambre m’a beaucoup donné, j’ai reçu. C’est maintenant à mon tour de donner», a-t-il confié, d’autant qu’il dispose de plus de temps qu’auparavant.

Visage bien connu du monde des affaires, Robert Béliveau a dirigé des entreprises pendant une trentaine d’années. Pendant six ans, il a présidé le conseil d’administration de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR). Coactionnaire depuis quelques années de la compagnie Soteck, Robert Béliveau agit comme conseiller stratégique auprès de la direction générale et des actionnaires.

Robert Béliveau est devenu, mardi matin, le nouveau président de la CCIBFE. (Photo www.lanouvelle.net)

Le nouveau président sait fort bien que la pandémie a créé des défis dans certains secteurs d’activité. «Pour la Chambre, nécessairement, ce sont des défis qu’on devra surmonter», a-t-il noté.

En abordant les grandes orientations pour l’année 2020-2021, Robert Béliveau expose différents volets : le mouvement des ressources humaines des derniers mois crée des impacts sur la structure organisationnelle et devra être repensé, tout comme le plan stratégique 2017-2020. «Ce sera le temps de le réviser, de le mettre à jour, et de revoir les différents enjeux qui le composent à savoir l’offre de services, le membership, la communication, les finances et la gouvernance», a-t-il souligné.

Dans l’actuel contexte de pandémie, le nouveau président assure que l’organisation ne peut demeurer insensible dans le rôle qu’elle a à jouer, en lien avec les besoins des membres.

Robert Béliveau entend se mettre rapidement à la table avec les personnes concernées pour l’avancement des dossiers en cours et possiblement en ajouter d’autres. Il compte bien travailler en collégialité avec la permanence et les membres du CA pour en arriver à des résultats qui satisferont les besoins des membres.

«Au cours des prochains mois, la Chambre entend mettre de l’avant des événements et des actions en lien avec la relance économique et l’achat local en plus d’assurer un suivi serré des enjeux en lien avec la pandémie et les mesures sanitaires», a exposé Robert Béliveau.

L’assemblée générale annuelle a été tenue à la Place 4212 de Victoriaville. (Photo www.lanouvelle.net)

Le développement économique circulaire et rassembleur auprès des 33 municipalités des deux MRC, le développement de liens plus étroits avec les secteurs agroalimentaire, agricole, manufacturier et touristique, de même que le soutien aux membres pour les aider à développer leur entreprise figurent parmi les principaux objectifs fixés. «Ce sera un travail d’équipe», a conclu le nouveau président.

Le nouveau conseil d’administration

À l’exécutif, le président Robert Béliveau sera appuyé par deux membres reconduits dans leur fonction, le vice-président Martin Garneau et le trésorier Yves Dubois.

Patrick Laroche, pour sa part, occupera le poste de secrétaire. Le comité exécutif compte aussi dans ses rangs la vice-présidente Femmes de carrière, Marie-Christine Couture, la gouverneure Virginie Bonura, de même que la présidente sortante, Geneviève Thibault,dont le mandat vient de prendre fin.

Geneviève Thibault a notamment tenu à remercier les membres du CA et l’équipe de la permanence. «Ç’a été deux super années remplies de défis, l’an dernier, des défis en ressources humaines, et cette année, des défis plus économiques. On a vécu une année très différente à laquelle on s’attendait. Mais la Chambre de commerce constitue une super belle organisation à laquelle je crois et dans laquelle je m’implique depuis plusieurs années. Ce fut un réel plaisir de remplir ce mandat», a-t-elle exprimé.

Outre Robert Béliveau, deux nouvelles venues, Ève Champagne et Catherine Bégin, enrichissent le conseil d’administration de la CCIBFE.

Aucune élection n’a été nécessaire cette année puisque 13 personnes ont manifesté leur intérêt vis-à-vis les 13 postes disponibles.

Bilan

Geneviève Thibault vient de terminer son mandat à la présidence. (Photo www.lanouvelle.net)

L’assemblée générale annuelle a permis à la présidente sortante de dresser un bilan de la dernière année qui a commencé par le recrutement, l’activité principale de financement de la CCIBFE. En 2019, l’organisme a intéressé 1028 membres, dont 747 entreprises, incluant les 141 membres de Femmes de carrière.

«On souhaite répéter la nouveauté de l’an dernier, c’est-à-dire de se déplacer,  non seulement à Plessisville comme on le faisait lors du recrutement, mais aussi à Princeville et à Daveluyville pour aller voir nos membres sur place. Cela a été bien apprécié», a fait savoir Geneviève Thibault.

Avant l’apparition du coronavirus, la CCIBFE a pu attirer plus de 230 personnes au Souper du maire en janvier et regrouper 142 personnes au dévoilement des finalistes du Panthéon de la performance.

Panthéon qui a été reporté à 2021 avec les mêmes finalistes et partenaires.

La crise sanitaire, a signalé la présidente sortante, a amené la direction de la CCIBFE à se redéfinir, à être différente. L’organisation a organisé différents événements virtuels en lien notamment avec les différents programmes d’aide aux entreprises et la relance économique.

Malgré tout, la Chambre a été fort active dans ses nombreuses implications et ses diverses représentations au cours de la dernière année.

Enfin, la pandémie a certes joué sur les états financiers. Son exercice terminé le 31 mai révèle un déficit d’un peu plus de 41 350 $ comparativement à un surplus de quelque 20 300 $ pour l’année 2019.

Des résultats qui s’expliquent principalement, selon le vérificateur Steve Gardner, par le report du Panthéon et de l’activité Emploi en sol québécois. Ces événements représentent respectivement des pertes de revenus de l’ordre de 46 000 $ et de 12 000 $.