Emplois d’été : les nouvelles règles pénalisent plusieurs employeurs

Le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique pour le Québec pour le Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, déplore le fait que les nouveaux critères d’admissibilité du programme fédéral Emplois d’été Canada pénalisent de nombreux organismes et entreprises de la région.

«Nous avons reçu la liste préliminaire des demandeurs acceptés au programme et nous constatons que les nouveaux critères d’admissibilité pénalisent de nombreux organismes et entreprises. Les nouvelles règles font en sorte qu’il y aura une réduction de plus 30% des demandes acceptées cet été. C’est une soixantaine d’organismes et d’entreprises qui avaient auparavant droit à de l’aide qui n’y auront plus droit cet été. C’est inacceptable considérant qu’Emplois d’été Canada pourrait être un levier pour favoriser la relance de l’économie et offrir un soutien aux étudiants», a souligné Alain Rayes.

En raison du coronavirus, des changements temporaires ont récemment été instaurés par le gouvernement. Tous les employeurs financés sont admissibles à un remboursement de subvention salariale pouvant atteindre 100% du salaire horaire minimum provincial ou territorial. Auparavant, les employeurs des secteurs privé et public n’étaient admissibles qu’à recevoir jusqu’à 50% du salaire horaire minimum.

«Le pourcentage de la subvention a augmenté, mais l’enveloppe budgétaire demeure la même qu’auparavant. Il faut donc réduire le nombre de demandes acceptées. Habituellement, plus de 200 organismes et entreprises en bénéficient dans la circonscription de Richmond-Arthabaska. Ce nombre devra être réduit à environ 140 en raison des nouveaux critères. Le gouvernement libéral privera de nombreux organismes et entreprises d’une aide dont ils auraient grandement besoin», a poursuivi le député.

M. Rayes espère que le gouvernement adoptera les changements qui s’imposent pour corriger cette problématique. «Avec mes collègues du Parti conservateur, nous continuons à proposer des solutions constructives pour aider les Canadiens touchés par la COVID-19. J’espère que le gouvernement va adopter une politique sensée pour soutenir les entreprises essentielles et aider les étudiants et les jeunes à acquérir une précieuse expérience», a-t-il indiqué.

Parmi les autres changements au programme Emplois d’été Canada, notons que tous les employeurs financés peuvent offrir des emplois à temps partiel. Auparavant, tous les emplois financés par EÉC devaient être à temps plein (un minimum de 30 heures par semaine pendant au moins 6 semaines).

Tous les employeurs financés peuvent aussi offrir des emplois entre le 11 mai 2020 et le 28 février 2021. Auparavant, tous les postes financés par EÉC devaient être terminés au plus tard le 28 août 2020.

Pour obtenir rapidement l’information sur les mesures fédérales en lien avec la COVID-19, le député de Richmond-Arthabaska invite les gens à s’inscrire en ligne à son infolettre ici : www.alainrayes.ca/infolettre.

Pour joindre les membres de l’équipe du député

En raison du nombre très important d’appels et de correspondances reçus à son bureau, le député de Richmond-Arthabaska invite les gens à vérifier en premier lieu auprès des canaux gouvernementaux officiels comme le www.canada.ca/coronavirus et le www.quebec.ca/coronavirus avant de contacter les membres de son équipe pour obtenir des réponses à leurs questions. La ligne pour les demandes d’information sur l’assurance-emploi en lien avec le coronavirus est le 1 833 381-2725. La ligne d’information générale du gouvernement du Canada sur le coronavirus est le 1 833 784-4397. Il est possible de joindre les membres de son équipe par courriel à alain.rayes@parl.gc.ca ou par téléphone au 819 751-1375. Pour obtenir plus de détails, on peut aussi visiter le www.alainrayes.ca.

Pour ceux qui tentent d’entrer en contact avec les agents de Service Canada, il est possible de remplir un formulaire en ligne de demande de service à cette adresse : https://sr-ds.powerappsportals.com/caseintakefr/. Il s’agit d’une mesure temporaire pour assurer la continuité des services. Un agent contacte ensuite directement le citoyen.