Pascal Luneau espère un nouveau contrat avec les Foreurs

L’entraîneur adjoint des Foreurs de Val-d’Or, Pascal Luneau, a connu des émotions fortes lorsque la direction de l’équipe a récemment décidé de limoger l’entraîneur-chef Pascal Rhéaume. Avec Daniel Renaud maintenant en poste, Luneau et les Foreurs tenteront de connaître une solide fin de saison pour racheter une année en demi-teinte.

La nouvelle annonçant le congédiement de l’entraîneur-chef Pascal Rhéaume s’est propagée sur les médias sociaux avant même que le principal intéressé ne soit mis au courant par le directeur général Pascal Daoust. Plongé dans l’incertitude pendant un petit moment, Luneau a finalement obtenu la confirmation qu’il demeurait en poste avec les Foreurs. L’homme de hockey, originaire d’Asbestos, espère maintenant aider les Foreurs à bien terminer la saison sous la gouverne de Renaud. Luneau, qui connaissait déjà un petit peu le nouveau pilote valdorien, apprécie ce qu’il voit. «Nous voyons que c’est un passionné. En l’entendant parler, tu peux difficilement trouver plus passionné que lui. Je le connaissais déjà un petit peu et j’aime ce que je vois. Je suis content d’avoir la chance de travailler avec lui. En côtoyant différents entraîneurs, tu peux t’améliorer», a relaté Luneau

Lorsque questionné sur les performances de l’équipe, l’entraîneur de 46 ans ne fait pas de cachette : le rendement de la formation n’est pas celui espéré. En effet, le Vert et Or pointe, au moment d’écrire ces lignes, au septième rang de l’Association de l’Ouest avec une fiche de 24 victoires, 26 défaites et 7 revers en temps supplémentaire. «Je mentirais si nous disions que nous sommes satisfaits du rendement de l’équipe. Depuis le mois de novembre, nous avons de la difficulté à coller deux victoires. Dans nos performances, nous nous concentrons beaucoup sur ça avec Daniel. Il faudra baisser le nombre de tirs et les chances de marquer allouées. Ça va nous donner de meilleures chances de gagner des parties.»

Bien que les Foreurs soient au septième rang dans l’Ouest avec leur récolte de 55 points, ils ne sont qu’à deux longueurs des Tigres et du 4e échelon donnant l’avantage de la glace au premier tour des séries. Rien n’est donc joué, d’autant plus que Val-d’Or a un match en main sur les Félins. «Daniel est arrivé avec un plan. J’embarque dans ça. Il faut vraiment commencer par baisser notre nombre de tirs accordés. En faisant les bonnes choses, il va arriver de bonnes choses. Étant donné que c’est du court terme, nous allons nous concentrer sur une semaine à la fois.»

Désir de demeurer avec les Foreurs

Présentement en fin de contrat avec la formation valdorienne, Luneau aimerait évidemment poursuivre son aventure au-delà de la présente campagne avec le club qui lui a donné sa première chance dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). «J’aimerais beaucoup ça revenir avec les Foreurs. Nous avons eu deux années un petit peu plus difficile, mais l’an prochain, nous sommes censés être meilleurs. Ce serait dommage de ne pas vivre ça, mais je n’ai pas de contrôle là-dessus. Je me concentre sur ce que j’ai à faire. J’encadre mes défenseurs et je travaille avec eux. Je m’occupe du désavantage numérique et je me concentre sur ça. Ce sera à Pascal Daoust et à Daniel Renaud de décider à la fin de la saison.»

Ayant été entraîneur adjoint pendant une dizaine d’années chez les Estacades de Trois-Rivières au sein du circuit midget AAA québécois, Luneau confie avoir eu à passer par une petite transition l’an dernier en ce qui concerne le rythme plus effréné qu’impose la LHJMQ. «C’est différent. L’adaptation s’est fait plus l’an passé en ce qui concerne le nombre de parties. Le hockey, ça reste le hockey. Les joueurs, ce sont des adolescents un petit peu plus vieux, mais ça reste des jeunes qui ont besoin d’encadrement. Avec trois à quatre parties par semaine, ça a été ça le plus gros ajustement. Cette année, je savais à quoi m’attendre. J’étais donc mieux organisé et structuré. Arrivé au camp d’entraînement cette année, j’ai eu du plaisir. Je connaissais les joueurs. Je me sentais mieux dans mes pantoufles. Ça fait 15 ans que je gagne ma vie en faisant du hockey. En espérant que ça dure le plus longtemps possible.»