Les femmes sur scène pour célébrer leur Journée

Une soirée de type «micro ouvert» aura lieu le 12 mars, au Théâtre Parminou, pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. Intitulé «Le bruit des mots», l’événement donnera une place à toutes les femmes désireuses de partager leur talent.  

Que ce soit par le chant, la danse, la poésie ou autres démonstrations artistiques, toutes les femmes auront accès à une scène, le 12 mars, dès 19 h. Pour orchestrer le rassemblement, le comité féministe de la Maison des femmes des Bois-Francs a fait appel à L’ARTicule, qui organise mensuellement des scènes ouvertes aux artistes de la région.

On procédera également au lancement officiel de la Marche mondiale des femmes 2020, prévue pour le mois d’octobre. Enfin, quatre conteuses (Sophie Boissonneault, Lyse Trottier, Nadyne Bédard et Céline Jantet) livreront leurs histoires. Anne-Sophie Gendron animera la soirée. «Ce sera la chance pour les hommes dans la salle de devenir nos alliés, puisque seules les femmes seront autorisées à monter sur scène», précise-t-elle.

Journée et marche

La Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, empruntera cette fois le thème «Féministe de toutes nos forces!». Il s’agit d’une occasion de dresser un bilan des progrès réalisés et d’appeler à de nouveaux changements. Aussi, on tentera de mobiliser la population régionale en vue de la Marche mondiale des Femmes, qui aura lieu le samedi 17 octobre, dans Lanaudière. Les grandes préoccupations demeurent les mêmes : la lutte contre la pauvreté des femmes, la lutte contre les violences faites aux femmes et la justice climatique.

La Table de concertation du mouvement des femmes du Centre-du-Québec rallie différents organismes autour des questions féministes, tous ayant leurs propres enjeux qui y sont liés. Danielle LeBlanc, adjointe aux communications et aux programmes éducatifs chez Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs, a parlé des réflexions menées cette année au sujet de la justice climatique. «Bien sûr, cela touche les femmes d’abord», a-t-elle souligné. Elle a proposé pour rappel quelques statistiques éloquentes : «Dans le monde, les femmes réalisent 66% du travail, y compris non rémunéré, produisent 50% des aliments, comptent pour 70% des personnes vivant sous le seuil de la pauvreté, touchent 10% des revenus et possèdent seulement 1% des propriétés». Nier leurs droits et besoins signifie, d’une certaine façon, un déni de la moitié de l’humanité, estime-t-on.