Journée Raymond-Roy : aider tout en s’amusant

Pour une 11e année, les familles ont rendez-vous, le samedi 8 février entre 10 h et 15 h, au mont Arthabaska, pour la Journée Raymond-Roy.

Organisée par le groupe Solidarité Jeunesse, cette journée vise à sensibiliser  la population à la lutte contre la pauvreté et à la mobiliser à cette cause. «On invite tous les citoyens des MRC d’Arthabaska et de L’Érable à venir passer une belle journée en plein air remplie d’activités et à l’image de Raymond Roy qui nous incite à nous prendre en main. C’est une grande fête familiale pour aider à la lutte contre la pauvreté», a indiqué Francine Boivin, animatrice au Service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire (SASEC).

Il en coûte 5 $ par personne pour y participer. Tout l’argent amassé ira dans les coffres du projet Boîte à lunch pour son second volet, soit la participation des jeunes moins favorisés à des activités et des sorties culturelles jumelés avec des membres du groupe Solidarité Jeunesse.

Les bénéficiaires du projet Boîte à lunch auront accès gratuitement à la journée. Ils n’ont qu’à contacter directement le groupe Solidarité Jeunesse pour obtenir leurs billets.

Activités diverses

Une panoplie d’activités s’offriront aux participants de la Journée Raymond-Roy. «De la raquette, un feu de joie, du maquillage, des glissades sur tube et des compétitions entre des groupes de SASEC seront proposés. On y vendra des hot-dogs au coût d’un dollar au profit de la Maison Raymond-Roy», ont fait savoir Anne-Sophie Belzile et Frédérique Lapointe, membres de l’organisation.

En nouveautés, des combats médiévaux et des structures gonflables s’ajoutent à la programmation.

La Méga-Ville solidaire

S’inscrivant dans le cadre de la Journée Raymond-Roy, la Méga-Ville solidaire, tenue pour une 10e année, a réuni, lundi, à l’école secondaire Le boisé, 518 jeunes de la maternelle à la sixième année provenant de six services de garde.

Après avoir posé des gestes solidaires, comme dessiner des napperons pour le restaurant populaire et y écrire des messages positifs, les enfants obtenaient certains privilèges, notamment une entrée au cinéma ou une visite au salon de coiffure. «Grâce à cette journée, nous avons amassé 3493 $ en plus de recueillir beaucoup de denrées, au moins pour 500 $ de nourriture», a fait savoir Alexandre Bibeau. «Depuis les débuts de la Méga-Ville, une somme de 36 000 $ a été récoltée. C’est très impressionnant», a-t-il commenté.

Présidence d’honneur

La présidente de la CSBF, Paulette S. Rancourt, assume la présidence d’honneur de la Journée Raymond-Roy. (Photo www.lanouvelle.net)

Les organisateurs ont confié la présidence d’honneur de cette 11e édition à la présidente de la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF), Paulette S. Rancourt. «La Méga-Ville s’est déjà bien implantée, c’est une belle tradition. Il faut que la Journée Raymond-Roy s’enracine aussi solidement et que les gens aient à cœur d’y participer», a-t-elle exprimé.

Observant, ces temps-ci, qu’avec la menace du coronavirus, tout le monde comprend qu’on est tous interreliés sur la planète, à plus forte raison, a-t-elle noté, nous le sommes également dans nos communautés. «On a donc intérêt à ce que le plus de gens possible soient heureux et que nous soyons tous capables de nous entraider, a fait valoir la présidente d’honneur. C’est un geste de solidarité pour réaliser à quel point nous sommes interdépendants.»

La journée Raymond-Roy permettra, a-t-elle ajouté, aux personnes qui en ont besoin de venir se réjouir et ultérieurement d’en profiter en plus de permettre aux autres de constater qu’il est possible d’aider tout en participant à des «activités très intéressantes, ludiques et fort agréables».

Projet Boîte à lunch

Le projet Boîte à lunch permet, depuis l’an 2000, à des jeunes moins favorisés de bénéficier d’un lunch tous les midis.

C’est le cas actuellement pour 91 jeunes d’une douzaine d’écoles de Victoriaville.

Présentement offert à tous les établissements victoriavillois,  ce projet est appelé à s’étendre. «Nous avons entrepris des démarches avec les municipalités, la MRC et la CSBF. Notre objectif, c’est de l’offrir, d’ici deux ans, partout dans la MRC d’Arthabaska», a confié Rock Tourigny de Solidarité Jeunesse.

Par la suite, les responsables prévoient faire de même sur le territoire de la MRC de L’Érable.