Les changements climatiques se font ressentir partout au pays

Environnement et Changement climatique Canada a publié hier la 24e édition annuelle des dix événements météorologiques les plus marquants au Canada.

Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2019 montrent clairement, encore une fois, que de plus en plus de Canadiens sont touchés par des conditions météorologiques extrêmes, qu’il s’agisse de feux de forêt et d’inondations dévastateurs, de tempêtes destructrices ou de sécheresses records. Les scientifiques ont découvert que le Canada se réchauffe presque deux fois plus vite que le reste de la planète, certaines régions de l’Ouest et du Nord du Canada se réchauffant même trois fois plus vite que la moyenne mondiale, et nous savons que le réchauffement entraînera des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents.

Cette année, les Canadiens de toutes les régions du pays ont été touchés par des phénomènes météorologiques ou climatiques extrêmes. Il s’agissait notamment d’ouragans destructeurs, d’inondations, de tempêtes de neige, de froid extrême, de chaleur record, de tornades, de feux de forêt et de mauvaise qualité de l’air. Ces événements ont causé des dommages matériels s’élevant à des centaines de millions de dollars et une perte pour notre économie de plusieurs milliards de dollars.

De nombreux Canadiens ont connu des hivers extrêmement froids, mais à l’arrivée de l’été, le Nord a connu des vagues de chaleur record, la couverture de glace de mer de l’Arctique ayant diminué à sa deuxième plus basse étendue jamais enregistrée. Presque tous les Canadiens ont connu un hiver très froid au début de 2019. Au printemps, les provinces des Prairies ont connu des sécheresses records tandis que l’Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick ont été frappés par des inondations catastrophiques.

Le premier jour de l’été, les terres agricoles de l’Est étaient saturées d’une pluie incessante. Dans l’Ouest canadien, les feux de forêt ont touché une superficie dépassant la moyenne annuelle, les feux de forêt en Alberta ayant brûlé 14 fois plus de terres que l’an dernier. Au cours de la saison, les Canadiens des Prairies ont été frappés par deux fois plus de phénomènes météorologiques violents que d’habitude : tornades, pluies intenses, tempêtes de vent et grêle. À l’approche de la saison des ouragans, l’ouragan Dorian, de catégorie 2, a frappé directement le Canada atlantique, détruisant des maisons, des entreprises, des routes et des lignes électriques. Au milieu de l’automne, un hurlement d’Halloween a provoqué des pluies diluviennes et un vent puissant qui ont privé d’électricité plus d’un million de Québécois.

Les événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2019 sont classés de un à dix en fonction de certains facteurs comme les conséquences qu’ils ont eues sur le Canada et les Canadiens, l’étendue de la région touchée, les répercussions sur l’économie et la période durant laquelle l’événement a fait la manchette.

Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2019 selon Environnement et Changement climatique Canada

Une nouvelle crue record de la rivière des Outaouais

Saison active des ouragans comme prévu

Précipitations inattendues dans les Prairies

Un mois de février brutal au Canada

Les records de chaleur perdurent dans l’Arctique

Dans les Prairies… un temps trop sec au début, trop humide par la suite

La sorcière de la météo a volé l’Halloween

Printemps absent dans l’Est

Le fleuve Saint-Jean déborde à nouveau

Moins de feux, plus de superficie brûlée

«Les changements climatiques représentent le défi majeur de notre époque. Les feux de forêt, les inondations, les sécheresses, l’intensification des tempêtes et les températures extrêmes ont des conséquences humaines et économiques pour tous les Canadiens. Nous continuerons de travailler avec les Canadiens pour investir dans des mesures d’adaptation et veiller à la sécurité des personnes devant l’amplification des conditions météorologiques extrêmes. Le Canada s’est engagé à lutter contre les changements climatiques en se fixant un objectif de zéro émission nette d’ici 2050, en tarifant la pollution partout, en protégeant et en conservant la nature, et en réduisant la pollution par le plastique», a fait valoir Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.