De grandes attentes pour Mathieu Forget avec les Stingers

Considéré comme l’un des très bons quarts-arrière de l’histoire du programme des Vulkins du Cégep de Victoriaville, Mathieu Forget s’est engagé avec les Stingers de l’Université Concordia afin de faire le saut dans les rangs universitaires.

Excité à l’idée d’entreprendre ce nouveau défi dans sa carrière, Forget a également été courtisé par le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke ainsi que par les Gaiters de l’Université Bishop’s. C’est cependant les Stingers qui ont su l’attirer dans leurs rangs. «J’ai fait ma première visite à Concordia. Un peu comme quand j’ai choisi Victoriaville, mon but est de me développer. Je cherchais de bons entraîneurs. C’était l’un des premiers facteurs. Le niveau académique entrait également en ligne de compte. Je savais déjà que Concordia avait un bon programme dans mon domaine, soit l’administration. Quand je suis arrivé là-bas et que j’ai pu rencontrer le personnel d’entraîneurs, j’ai vu qu’ils avaient de belles choses à offrir. La visite était très bien préparée. J’ai bien aimé leurs valeurs et la direction vers laquelle l’équipe se dirige. Ces gars-là veulent gagner», a fait valoir l’athlète de 6’02’’ et 210 livres.

Pas intimidé

Les Vulkins évoluent en 3e division au niveau collégial, l’échelon le plus bas. Certains se permettent de regarder de haut les joueurs issus de ce calibre. Pour Forget, il n’y a pas lieu de se sentir inférieur. «Ce n’est pas quelque chose qui me rend nerveux. Au secondaire, j’ai joué avec des gars qui ont évolué en division 1 dans le collégial. Je ne crois pas qu’il y ait de moins bons athlètes en division 3. Un bon joueur de football en division 1 ou en division 3 va se démarquer autant. Il y a plus de profondeur dans la division 1, donc ça parait plus. Il y a ainsi plus de joueurs de division 1 qui ont tendance à monter. Je ne suis pas intimidé par ça. Je vais seulement me concentrer sur ce que j’ai à faire», a souligné le produit des Condors du Saint-Jean-Eudes.

Quart-arrière marquant du programme des Vulkins, Forget a su progresser tout au long de son parcours dans les Bois-Francs, ce qui l’a bien préparé pour la suite des choses. «Ce que la culture d’équipe m’a apporté, autant comme joueur que comme personne, je veux l’amener à l’université. Franchement, ça m’a marqué. Tout ce que les entraîneurs m’ont appris également. J’ai évolué dans une offensive d’un niveau auquel je ne m’attendais pas. Je pense que sur ce plan, ça m’a permis de voir autre chose que je ne connaissais pas. À Concordia, ça semble similaire à ce qui se fait chez les Vulkins. J’ai donc une bonne base.»

Une lutte pour le poste de partant dès l’an prochain

Avec le départ du quart-arrière de cinquième année, Adam Vance, Forget sait qu’il a une chance de se battre pour le poste de partant dès son premier camp d’entraînement avec l’équipe. «Les entraîneurs n’ont pas fait de promesses. Je vais donc devoir me battre pour un poste de partant. Évidemment, c’est ce que je vise. Si ce n’est pas pour tout de suite, ce n’est pas plus grave. Ce sera une bataille chaque semaine.»

Forget pourrait donc se retrouver dès l’an prochain sur le même terrain que les Carabins de l’Université de Montréal ou le Rouge et Or de l’Université Laval, moins d’un an après la fin de son parcours collégial en division 3. «C’est un défi. Les rangs universitaires, ce n’est plus les rangs collégiaux. Les meilleurs de notre sport au Québec se retrouvent là. Je vais me concentrer sur mes choses.»

Bien que Montréal et Laval soient considérées comme les deux puissances incontestées, Forget fait valoir que le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke a été en mesure de battre les Carabins tandis que ces derniers ont pu battre le Rouge et Or. «Tout le monde peut se battre. Laval semble avoir un peu toujours l’avantage, mais ils perdent parfois contre les Carabins. Il n’y a donc pas d’équipes imbattables.»