Nicolas Boucher deviendra l’entraîneur-chef des Vulkins

L’entraîneur adjoint des Tigres de Victoriaville, Nicolas Boucher, deviendra le nouvel entraîneur-chef de l’équipe des Vulkins du Cégep de Victoriaville en 2e division du hockey collégial québécois. Boucher explique cette décision par des motifs familiaux d’abord et avant tout. 

«Depuis que je suis entraîneur, je pousse pour monter les échelons. Je voulais vraiment faire une carrière d’entraîneur, mais avec une famille, tu réalises que le junior majeur demande des sacrifices et du temps. C’est ce que j’ai constaté. Si je n’avais pas de famille, je demeurerais dans le junior majeur, mais avec deux jeunes enfants, j’ai réalisé que je ne les voyais pas beaucoup. À long terme, je voyais qu’il y avait d’autres sacrifices à faire si je voulais monter», a souligné l’homme de 32 ans.

Ce qui a séduit Boucher par rapport à ces futures fonctions, c’est la perspective d’un bel équilibre qui lui permettra d’emprunter de nouvelles avenues. «Je voulais continuer de faire du hockey de compétition. Donc, quand je me suis assis avec les Vulkins, j’ai vu qu’il y avait un mélange d’équilibre. J’ai vu que je pouvais faire autre chose que du hockey. Ce sera donc un travail un peu plus à temps partiel qui me permettra de relever de nouveaux défis dans ma vie. J’étais rendu à ce point en raison de ma famille.»

Boucher terminera donc la saison 2019-2020 derrière le banc de l’équipe. «C’était important pour moi de terminer l’année avec les Tigres. L’équipe a été correcte avec moi. Louis Robitaille était déçu un petit peu au début, mais il comprenait ma réalité. Ce n’était pas une décision hockey, mais une décision familiale.»

L’occasion de bâtir un programme à partir de zéro

En acceptant de prendre la barre de la future équipe des Mauves, Boucher voyait également une occasion en or de construire de toutes pièces un programme et une équipe à son image. «J’ai déjà deux ans d’expérience dans le collégial grâce à mon séjour avec les Filons du Cégep de Thetford. Carl Mallette avait fait un bon travail là-bas et j’ai poursuivi ce qui avait été amorcé. Nous avons fait les séries, ce qui n’était jamais arrivé. Nous avions amené le programme à un autre niveau. […] Une de mes passions, c’est de bâtir des choses. Ça va être intéressant, car on part de zéro.»

Il explique d’ailleurs que la vision du Cégep de Victoriaville le rejoignait à tous les points de vue concernant l’encadrement des futurs hockeyeurs de son équipe. «Ce qui était important pour moi, c’était leur vision. Pour les dirigeants, c’était important que les jeunes soient bien et qu’ils profitent d’un bel équilibre. Je voulais voir une confiance et une paix d’esprit pour être entraîneur. J’ai le goût de vivre ma passion, mais je ne veux pas trop me concentrer sur les résultats. L’effort, je vais le mettre, car je suis structuré. Les pratiques seront tôt le matin, donc je vais pouvoir faire autre chose. C’est intéressant pour les jeunes de la région, car les pratiques sont avant l’école. Ils pourront donc faire leur cégep en deux ou trois ans en pratiquant régulièrement.»