Procès Dumont : le contre-interrogatoire se poursuit

Au jour 3 du procès de Georges Dumont, accusé de délits sexuels, l’avocat de l’accusé, Me Pierre Spain, a poursuivi, mercredi matin, ce qu’il avait entrepris la veille, à savoir le contre-interrogatoire de la plaignante.

Une ordonnance interdit de révéler le contenu du contre-interrogatoire au cours duquel l’avocat questionne la présumée victime, tentant de relever des contradictions avec ce qu’elle a affirmé dans son témoignage, mardi, et ses déclarations antérieures, notamment à l’enquête préliminaire et dans une déclaration vidéo à la police.

Georges Dumont, 55 ans, de Saint-Louis-de-Blandford fait face à des accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels, d’attouchements sexuels alors qu’il se trouvait en situation de confiance ou d’autorité et de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

Les faits qu’on lui reproche seraient survenus entre le 1er janvier 1997 et le 1er décembre 2003.

Le procès, présidé par la juge Micheline Paradis de la Cour du Québec, pourrait s’échelonner sur cinq autres journées.