Procès Dumont : la plaignante témoigne

Après la décision annoncée à huis clos par la juge Micheline Paradis de la Cour du Québec au sujet d’une question de droit, le ministère public, représenté par Me Ann Marie Prince, a pu faire entendre, mardi, son premier témoin, la plaignante, au procès de Georges Dumont, cet ex-militaire et ex-chef pompier accusé de crimes sexuels.

Fait plutôt rarissime, la présidente du Tribunal a prononcé une ordonnance de non-publication sur tout le contenu du témoignage, alors que bien souvent, l’ordonnance vise l’identité de la plaignante ou tout renseignement permettant de l’identifier.

Me Ann Marie Prince de la poursuite (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Disons seulement, qu’en réponse aux questions de Me Prince, la plaignante a notamment relaté les présumées agressions, les impacts qu’elles auraient eus sur sa vie et ce qui l’a amenée à une dénonciation à la police.

La femme a témoigné, en général, avec assurance, un témoignage marqué de quelques moments émotifs déclenchant des sanglots. Un de ces moments a d’ailleurs mené à une pause de près d’une trentaine de minutes en matinée.

Après la suspension pour l’heure du dîner, la représentante de la poursuite, Me Ann Marie Prince, a conclu son interrogatoire de la plaignante.

Peu après 14 h 30, l’avocat de l’accusé, Me Pierre Spain, a entrepris de contre-interroger la victime présumée, s’employant, entre autres, à chercher des contradictions dans les propos de la plaignante en lien avec son témoignage à l’enquête préliminaire tenue en novembre 2018.

Huit jours d’audience ont été prévus pour ce procès qui se tient toute la semaine au palais de justice de Victoriaville. Trois autres journées ont été fixées la semaine prochaine, les 20, 21 et 22 novembre.

Georges Dumont, 55 ans, de Saint-Louis-de-Blandford fait face à des accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels, d’attouchements sexuels alors qu’il se trouvait en situation de confiance ou d’autorité et de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

Les faits qu’on lui reproche seraient survenus entre le 1er janvier 1997 et le 1er décembre 2003.