Confiance «conditionnelle» ou aveugle?

Concernant l’article du www.lanouvelle.net du 8 novembre intitulé «Une confiance «conditionnelle» d’Alain Rayes envers Andrew Scheer», j’aurais une question pour M. Rayes. Comment peut-il encore faire confiance à son chef?

On juge un homme avant tout par ses actes et non par ses paroles. Or, la fin de la campagne conservatrice a démontré de manière non équivoque que M. Scheer possède une moralité pour le moins douteuse.

Sa campagne fut ponctuée de publicités négatives, à la limite du mauvais goût. En fin de course, alors qu’il sentait la situation lui échapper, M. Scheer a utilisé des propos mensongers, dont supposer qu’un adversaire politique aurait parlé d’augmenter la TPS, afin de créer de la peur chez l’électorat. La chroniqueuse politique Chantal Hébert et bien d’autres seront plus éclairants que moi en ce qui concerne cette campagne mensongère et inutilement agressive. Toutefois, ce qui m’a particulièrement dégoûté, c’est le fait qu’il a engagé une firme de relations publiques pour détruire l’image d’un adversaire politique. Ce genre de comportement est inadmissible, et ce, peu importe l’adversaire.

C’est indigne d’un chef politique. C’est d’autant plus le cas lorsque la confiance des électeurs envers la classe politique est déjà à un niveau discutable. Cela peut facilement miner une démocratie déjà en perte de vitesse un peu partout dans le monde. Bien que M. Rayes semble dévoué à notre communauté, serait-ce allé trop loin d’affirmer, s’il accorde encore de la confiance à M. Scheer, qu’il est en accord avec cette façon d’agir? À mon souvenir, ses valeurs ne sont pas celles-là. Est-ce que son ambition lui aurait fait oublier quelque chose?
Alors M. Rayes, répondez S.V.P. à cette question. Comment pouvez-vous affirmer maintenir une certaine confiance envers un tel personnage?

François Jude Mercier