Une campagne positive pour Olivier Nolin

Candidat pour une deuxième élection consécutive pour le Bloc québécois dans Richmond-Arthabaska, Olivier Nolin se réjouit d’avoir mené «une campagne très positive» pour la région.

«Nous avons présenté nos idées très clairement. Je crois aussi qu’on a apporté quelques surprises par notre campagne nationale. On se retrouve finalement avec une course à deux à quelques jours du scrutin», a-t-il indiqué en entrevue, mercredi, tout en ajoutant avoir toujours cru aux chances du Bloc québécois dans la circonscription.

Comme en 2015, le candidat bloquiste s’est fait présent à plusieurs événements. «Nous disposions d’un peu moins de ressources qu’en 2015, mais on a réussi quand même à faire des petits miracles», assure-t-il. Olivier Nolin, qui a participé comme quatre autres candidats au débat du Cégep, aurait souhaité tout de même un plus grand nombre de «confrontations» pour pouvoir débattre.

Interrogé sur ce vent favorable dont semble profiter sa formation politique, le candidat Nolin croit que tout a commencé dès le premier débat des chefs à TVA. «On a senti un vent de changement par la suite. Les gens ont appris à connaître Yves-François Blanchet, à redécouvrir le Bloc québécois. Dès ce moment, affirme-t-il, le vent était beaucoup plus favorable. Les citoyens étaient contents de pouvoir parler des idées qu’on présentait.»

Ce vent, Olivier Nolin le perçoit sur le terrain. «Oui, énormément. On est à des années-lumière de 2015. Je suis très positif pour les jours à venir», confie-t-il. Plusieurs éléments, selon lui, expliquent la remontée du Bloc québécois dans les sondages. «D’abord, un sentiment de fierté pour les Québécois par la protection d’une valeur qui leur est importante, la laïcité. Les chefs se sont montrés plutôt timides à ce sujet, s’y opposant même, comme on a pu voir lors du débat en anglais», exprime-t-il.

Le candidat bloquiste avance aussi que le chef conservateur Andrew Scheer «n’a pas réussi à connecter avec les Québécois et à véritablement sentir et reconnaître les enjeux importants pour nous». Olivier Nolin, par ailleurs, a bien apprécié la venue de son chef Yves-François Blanchet à Victoriaville, mardi. «C’était un moment opportun de l’amener en fin de campagne. Ça donne un élan pour les derniers milles», note-t-il.

D’ici lundi, jour de scrutin, le candidat du Bloc québécois prendra part à différentes activités. Il sera aussi du rassemblement national de son parti, samedi (19 octobre), à Saint-Jean-sur-Richelieu, pour souligner la fin de la campagne. Dimanche et lundi, le candidat et son équipe s’affaireront à «faire sortir le vote», comme dit l’expression.

Bref, Olivier Nolin se dit très satisfait de sa campagne. Il salue aussi ses adversaires. «Je remercie les autres candidats pour avoir mené une campagne positive, sans coup bas», signale-t-il, tout en déplorant l’absence, dans cette campagne, du candidat du NDP, Olivier Guérin, un candidat poteau qui n’a pas mis les pieds dans le comté. «Je considère qu’il s’agit d’un manque de respect pour les électeurs qui auraient pu vouloir voter pour le parti et qui perdront un peu leur vote par rapport à ça, s’ils sont tentés par le NPD», déplore-t-il.