La nouvelle caserne de Plessisville allume les pompiers!

Il reste seulement un poste de pompier à combler à la nouvelle caserne de Plessisville qui compte désormais 27 sapeurs.

Si le service de sécurité incendie de Plessisville souffrait gravement d’un manque de pompiers, par le passé, le recrutement va bon train depuis la construction de la nouvelle caserne, il y a un an.

«Actuellement, on a huit nouveaux pompiers en formation», indique Jean-Yves Larouche, technicien en prévention des incendies.

Le directeur de la caserne de Plessisville, Robert Provencher, est satisfait de l’intérêt des citoyens à la portes ouvertes, samedi. (Photo www.lanouvelle.net)

L’équipe compte présentement 26 pompiers et une pompière, alors que la brigade complète prévoit 28 postes. Deux pompiers travaillent à temps complet alors que les autres oeuvrent à temps partiel. « Il nous en manque juste un », s’exclame-t-il.

Selon M. Larouche, les recrues semblent attirées par les nouvelles installations qui ont coûté 1,7 million $.

« C’est le jour et la nuit. C’est complètement différent de ce qu’on avait. Avant, ça ressemblait davantage à un garage municipal», commente-t-il.

Le directeur, Robert Provencher, précise qu’environ 66 % de la facture a été assumée par des subventions gouvernementales.

Portes ouvertes

À l’aube de la Semaine de la prévention des incendies, qui se tient du 6 au 12 octobre 2019, la nouvelle caserne a accueilli, samedi, la population de Plessisville lors d’une journée portes ouvertes.

M. Provencher, était satisfait de voir des centaines de visiteurs venir voir les installations et poser des questions. «Le responsable, c’est toi. La prévention part du citoyen », rapporte-t-il.

Catherine Nadeau et ses filles, Émeraude et Brenda-Lee Gélinas, s’instruisaient en matière de prévention incendie. (Photo www.lanouvelle.net)

Durant un des ateliers, des gens étaient invités à utiliser un extincteur pour éteindre un chaudron en feu, dans le cadre d’une simulation. Danielle Mailhot, de Plessisville, a osé manipuler pour la première fois un extincteur et elle est venue à bout des flammes très rapidement. « C’est impressionnant! Je voulais connaître la pression de l’extincteur. C’est lourd à tenir», lance la dame.

Une démonstration sur l’utilisation des pinces de désincarcération a été présentée à quelques reprises durant la journée, avec des véhicules accidentés. Un module gonflable et des jeux-questionnaires amusaient les enfants.

Pour M. Provencher, l’occasion sert à rappeler les gestes que les résidents peuvent poser pour éviter un incendie, que ce soit en vérifiant leurs avertisseurs de fumée, en préparant leur plan d’évacuation, en utilisant une friteuse pour faire frire des aliments, en ramonant sa cheminée, etc.

Durant l’année, les préventionnistes de Plessisville rencontrent 560 jeunes dans les écoles pour leur rappeler les comportements sécuritaires à adopter.

« On est chanceux chez nous. On a des bons citoyens », exprime M. Provencher.