Merci Info-Santé!

Le dimanche 25 août, je me suis levé tôt comme d’habitude. J’ai pris un petit déjeuner vers 6 h, pris mes médicaments, et j’ai regardé les nouvelles à la télé. 

Une heure plus tard, je me suis levé pour porter mon assiette sur le comptoir. J’étais si étourdi que je me suis dit que je faisais une surdose de morphine. Je croyais en une surdose, car j’avais arrêté de prendre de la morphine deux jours auparavant.

Il faut vous dire que je sortais depuis peu d’un séjour à l’hôpital pour hernies discales qui pesaient sur les nerfs sciatiques. Souffrances intenses qui recommençaient. Je me suis donc rendu péniblement à ma chambre pour me coucher. Arrivé à mon lit, j’y suis tombé, car j’ai perdu connaissance et j’ai dormi plus de 2 h.

À mon réveil, j’ai dit à mon épouse combien je me sentais mal. Elle voulait rejoindre Info-Santé et demander conseil pour ce que je lui disais sur une possible surdose de morphine. Mais voilà que l’infirmière me pose plein de questions sur mon état de santé.

Le fait que j’aie perdu connaissance l’intriguait beaucoup et, selon elle, c’était plus qu’une surdose de morphine. Elle soupçonnait un problème cardiaque. Elle m’a donc conseillé d’appeler le 9-1-1 et demander une ambulance. Je sortais à peine d’un séjour de 10 jours à l’hôpital et je ne voulais pas y retourner.

C’est là que l’infirmière d’Info-Santé m’a supplié d’appeler le 9-1-1 et elle a aussi supplié mon épouse de le faire. Vous comprenez bien que mon épouse l’a fait. Moi, je ne l’aurais pas fait. Bref, les ambulanciers sont arrivés, m’ont connecté à des machines et ont procédé d’urgence à mon transfert à l’hôpital. Il était temps : mon pouls cardiaque n’était plus qu’à 24/minute. Comme on dit, je serais mort dans mon lit sans m’en apercevoir. Encore cinq jours à l’hôpital où j’y ai reçu un «Pace Maker». Maintenant, je respire mieux.

Alors, merci à l’infirmière d’Info-Santé ainsi qu’aux ambulanciers, les premiers répondants, et tout le personnel médical sans oublier la préposée aux appels d’urgence au 9-1-1.  Merci, je vous dois la vie à tous.

Denis Aubé