730 cyclistes ont pédalé à la 5e Classique des Appalaches

Le 5e Classique des Appalaches a attiré un nombre record de 730 cyclistes, samedi, et deviendra un événement de qualification pour le championnat mondial de la série «Gran Fondo» au cours des trois prochaines années.

Bénéficiant d’une météo parfaite, 165 cyclistes étaient sur la première ligne de départ, samedi à 8 h 30, au Cégep de Victoriaville, pour prendre part au premier parcours classique de 135 km. Il s’agit du trajet le plus exigeant de la Classique des Appalaches, dont le dénivelé avoisine les 2700 mètres.

Vers 9 h, pas moins de 422 participants enfourchaient leur vélo pour entreprendre le circuit panoramique de 110 km, à travers un décor bucolique, comprenant cette fois un dénivelé de 1700 mètres.

La météo était parfaite pour relever ce populaire défi cycliste, samedi matin. (Photo www.lanouvelle.net)

Les adeptes de vélo ont parcouru les routes 161 et 263 vers Sainte-Hélène-de-Chester ou Chesterville. Les plus aguerris ont pédalé dans un secteur où ont été aménagés des sentiers de terres battues.

«Les participants apprécient le côté changeant des paysages», fait valoir Alexis Pinard, président du Classique des Appalaches.

Des pancartes rouges rappelaient aux cyclistes de ralentir à certains endroits où ils devaient augmenter leur vigilance. Plus de 200 bénévoles surveillaient les parcours pour s’assurer du bon déroulement de l’événement.

D’autres cyclistes ont emprunté le tracé des «découvertes gourmandes» de 55 km et 77 km, qui prévoyaient respectivement quatre et six arrêts chez des producteurs locaux de Saint-Albert, Saint-Élizabeth-de-Warwick, Sainte-Séraphine, etc.

Vers midi, les cyclistes se donnaient rendez-vous pour la finale au sommet du Mont Arthabaska, où le groupe se réunissait pour boire une bière et manger une poutine.

Hausse de 200 cyclistes

Katherine Brûlé-Giroux, directrice des opérations de la Classique des Appalaches, fait valoir que le cyclisme et les produits du terroir sont des piliers du développement touristique dans la région des Bois-Francs.

«On a uni les deux volets», rapporte-t-elle.

Selon la directrice, cet événement enchante les adeptes de vélo à cause de la beauté des paysages et de ses défis physiques.

Le président de la Classique des Appalaches, Alexis Pinard, explique que les cyclistes parcourent différentes municipalités autour de Victoriaville, en fonction du parcours qu’ils ont choisi. (Photo www.lanouvelle.net)

«Les gens tripent et en parlent beaucoup. Ils font du bouche-à-oreille», dit-elle.

M. Pinard est très satisfait de la participation record de cette 5e édition, qui a accueilli 200 cyclistes de plus. Le président constate que la population vieillissante, qui est plus en forme et qui aime découvrir les régions, contribue beaucoup au développement de ce sport au Québec.

Ce cofondateur assiste à des salons du vélo pour parler de ce rassemblement qui vise à promouvoir Victoriaville, autant son territoire que son terroir, à travers le cyclotourisme.

Dans la série internationale

Cette année, la Classique des Appalaches avait abandonné son volet «courses» afin de mieux se concentrer au défi d’envergure qui l’attend au cours des trois prochaines années. Comme l’organisation a été retenue pour devenir un événement de qualification dans le cadre de la série internationale «Gran Fondo» en 2020, 2021 et 2022, elle fera partie des 30 compétitions organisées aux quatre coins du globe pour sélectionner les candidats du prochain championnat mondial qui se tiendra à Vancouver.

«Nous serons le seul événement de qualification à travers tout le nord-est du continent», indique M. Pinard.