Le Cégep accueille plus de 800 nouveaux étudiants

«Une rentrée sous le signe de la diversité au Cégep de Victoriaville», a commenté le directeur général Denis Deschamps, heureux d’accueillir cette année 830 nouveaux étudiants.

Pour ses 50 ans d’existence, le Cégep comptera, au total, 1610 élèves, une centaine de plus que l’an dernier.

Le nouveau DG se réjouit de voir doubler, avec une cinquantaine, le nombre d’étudiants internationaux. «Un fait notable, a-t-il dit. On a également quadruplé le nombre d’étudiants français.»

Le nouveau directeur général Denis Deschamps s’adressant aux étudiants. (Photo www.lanouvelle.net)

L’Institut national d’agriculture biologique connaît aussi un grand engouement. «Un vif succès qui ne se dément pas», a-t-il observé, tout en signalant cette première en 10 ans, le démarrage des trois programmes de diplôme d’études professionnelles de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie : la finition, le rembourrage et l’ébénisterie.

Le Cégep, a-t-il ajouté, continue de travailler aussi pour préparer l’année prochaine. Des demandes d’autorisation de nouveaux programmes ont été déposées, notamment en techniques d’éducation à l’enfance et en technologie de l’architecture. «On souhaite aussi, pour le mois de juin, déposer de nouvelles autorisations, question d’avoir une carte de programmes qui reflète bien la taille de la région du Centre-du-Québec, de la MRC d’Arthabaska, de la Ville de Victoriaville et les besoins du milieu», a précisé Denis Deschamps.

Le rituel

Les nouveaux venus ont en droit, lundi, en deux temps, en avant-midi et en après-midi, à leur cérémonie d’accueil et au rituel de la cloche.

Le directeur général leur a adressé la parole, citant, dès le départ, Nelson Mandela, en faisant valoir que «l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde».

«Comme des milliers d’autres avant vous, depuis 1969,  vous franchirez la porte centrale du Cégep pour le début d’une aventure laquelle sera riche et passionnante. Je vous souhaite d’étudier dans un programme qui vous passionne, qui vous stimule et qui vous rend curieux», a exprimé Denis Deschamps avant de rappeler cette devise latine du Cégep, «Meliora paramus» signifiant «Nous préparons un avenir meilleur». «Un avenir meilleur pour vous, pour nous, pour la société, a repris le DG. Cet avenir, on le souhaite en concordance avec les cinq grandes valeurs qui caractérisent notre institution : la réussite,  le dépassement de soi, l’humanisme, l’innovation et le développement durable.»

Arrive ensuite le rituel de la cloche symbolisant «l’engagement collectif à préparer cet avenir meilleur». «La cloche  représente une nouvelle étape de vie et un engagement à persévérer jusqu’à l’obtention de votre diplôme», a souligné M. Deschamps.

Réjean Bédard a campé un personnage et prononcé les mots écrits par Pierre-Luc Houde. (Photo www.lanouvelle.net)

Cette cloche ne sonne qu’à deux occasions : à la cérémonie d’accueil et à la collation des grandes.

Lundi, la cloche a résonné à trois occasions, à 15 secondes d’intervalle, question de représenter la formation générale, la formation continue et l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie.

Et pour souligner les 50 ans de l’établissement, la cloche, exceptionnellement, s’est fait entendre une quatrième fois. «En l’honneur de ceux et celles qui, depuis 1969, ont fréquenté ou travaillé au Cégep, a signalé Denis Deschamps. D’ailleurs, pour l’occasion, on souligne la participation de plus d’une centaine de membres du personnel retraité lesquels portent un ruban jaune.»

Le directeur général a terminé son allocution par une invitation aux étudiantes et étudiants. «Sortez des sentiers battus, mettez les voiles, rêvez, explorez, découvrez. Je vous souhaite une bonne rentrée, un bon séjour chez vous dans votre Cégep de Victoriaville.»

Par la suite, les étudiants ont pu entendre le comédien du Parminou, Réjean Bédard, campant un personnage empruntant les mots de Pierre-Luc Houde afin de témoigner de sa relation avec le Cégep, lieu de découverte de la diversité des gens et de la découverte de soi. «J’ai beaucoup appris en agriculture. Mais la chose la plus importante, j’ai appris que je n’étais pas vraiment un agriculteur. Le Cégep m’a offert une opportunité de réinventer ma vie, m’a donné ma première chance de faire mes choix. Je l’ai saisie et j’ai découvert qui j’étais», a-t-il exprimé.

Aux étudiants, il a fait valoir l’impossibilité, à l’œil nu, d’identifier les gens performants et les mécréants. «La différence se trouve dans l’engagement. Ton engagement est la gâchette de ton talent. Si tu vois le Cégep comme une fourmilière, un prisme, un trampoline, un téléporteur, une génératrice de ta génération (…) tu en sortiras complètement changé, énergisé de connaissances,  galvanisé d’amitiés, chargé de souvenir et bourré de talents», a-t-il formulé.

Devant les étudiants se déroule, a-t-il dit, le tapis rouge avec «50 ans de perfectionnement, de recherche, d’amélioration, de démocratie, de culture, de folies…»  «Le Cégep, a-t-il conclu, c’est 50 ans de talents, ça se sent, c’est présent dans le ciment. Allez cueillir, allez être accueillis. Soyez forts, soyez fous, soyez fiers, mais surtout, soyez les bienvenus au Cégep de Victoriaville.»

Pour mettre un terme à la cérémonie, les membres du personnel ont formé une haie d’honneur par laquelle ont passé les nouveaux étudiants des différents programmes effectuant ensuite leur entrée officielle dans l’établissement.