Toujours aussi populaire, la séance du conseil

La salle du conseil de la Ville de Warwick semble toujours bondée. Tous les mois, plusieurs citoyens viennent s’enquérir des projets de la municipalité. Or, depuis quelques séances, nombreux viennent partager leurs inquiétudes quant à certains dossiers, dont celui de la rue Louis-Payer.

Lors de la période de questions et de commentaires, Mario Racette, résident de la rue du Verger, a d’abord pris la parole pour faire part aux élus de ses craintes quant à l’installation d’une boîte postale communautaire à l’extrémité de la rue. «Je viens au nom des propriétaires des 10 maisons de la rue, afin de parler du positionnement de la boîte aux lettres. C’est un enjeu de sécurité pour nous et de circulation. Nous nous demandons si ce serait plus approprié de l’installer simplement au début du quartier», a-t-il exposé. Le premier magistrat, Diego Scalzo, a souligné la sensibilité des élus à ces questions et a promis un suivi lors de la séance de septembre.

Rue Louis-Payer

Le boisé situé entre les rues Alice-Béliveau et Louis-Payer (https://bit.ly/2Tr0UHj) a resurgi dans les discussions. Un résident, Laurent-Olivier Leclerc, a tenté de comprendre si le promoteur de la rue Louis-Payer avait effectivement été mis au courant de la vente du terrain  à un citoyen de la rue Alice-Béliveau. Plusieurs courriels lui ayant été transférés par Pro Développement démontrent, selon lui, que la transaction ne s’avérait pas si limpide. Le maire Scalzo a rappelé les étapes menant à la vente et a mentionné que le promoteur faisait partie des démarches.

En outre, M. Leclerc s’inquiète de la coupe des petits arbres sur ce terrain. «Ça prend un permis pour couper un arbre à Warwick», a indiqué le maire.

D’autres citoyens ont aussi pris la parole, souhaitant que la Ville révise ce dossier. Pour eux, le lot a été vendu à un trop faible prix et aurait dû être divisé de façon à être offert aux propriétaires des deux côtés, afin que tous conservent leur intimité.

Le maire, Diego Scalzo, a dit comprendre le sentiment des acheteurs qui n’ont pas reçu les bonnes informations. Or, il a assuré que la Ville désire que les lieux demeurent naturels.

Rue Bissonnette

Céline Faucher a questionné les élus au sujet du projet du promoteur CG Bissonnette (https://bit.ly/2YZQ4gy). L’ensemble résidentiel prévu ayant été annulé, elle se demandait si un nouveau permis avait été délivré, puisqu’on a procédé à la coupe d’arbres sur les terrains visés. «Depuis le mois de juillet, notre règlement est en vigueur», a rappelé M. Scalzo à propos de l’interdiction d’abattre des arbres. Étant donné qu’il s’agit d’une nouveauté, de la documentation a été envoyée aux Warwickois.

Aussi, Mme Faucher a signifié que les citoyens paient chèrement leur opposition au développement domiciliaire proposé. Entre autres désagréments, elle note ne plus avoir accès au terrain derrière le sien afin d’entretenir sa haie de cèdres, malgré en avoir fait la demande aux propriétaires, et regrette les conséquences de sa dissidence. Elle croit faire l’objet de représailles pour avoir pris la parole lors des assemblées publiques.

M. Scalzo a dit trouver dommage que les conflits persistent et espère qu’un projet rassembleur verra le jour.