L’été occupé de Gaith Boucher

Pas de repos pour Gaith Boucher cet été. L’auteur-compositeur-interprète, qui est également imprésario, ne voit pas les journées passer, trop occupé et bien heureux de l’être.

Déjà, le Plessisvillois d’adoption annonce qu’il sera en République dominicaine, en février 2020, afin de participer à l’événement «Le Québec rock au chaud». Plusieurs noms ont été dévoilés pour cette semaine de spectacles, les pieds dans le sable. Parmi eux, outre Gaith, le groupe Kaïn et La Chicane. Gaith Boucher avait déjà participé l’an dernier à ce voyage au soleil et avait bien apprécié.

Il continue également les démarches en Suisse, où il s’est également rendu (c’est presque devenu une habitude) le printemps dernier. Outre l’Association des Québécois en Suisse, il est en contact avec un promoteur indépendant qui pourrait bien lui trouver des endroits où partager sa culture québécoise un peu partout dans ce pays. C’est que Gaith commence à être bien connu là-bas, autant qu’Hugo Lapointe, dira-t-il.

L’auteur-compositeur-interprète a également sept festivals au programme pendant l’été, un bon résultat si on considère qu’il n’a fait aucune démarche en ce sens, un test qui lui permet de constater qu’on pense à lui dans différents événements festifs. «Il faut dire que j’occupe un créneau qui passe partout, le 100% francophone», ajoute-t-il.

En effet, avec sa passion des mots français et celle de notre histoire, il est apprécié peu importe où il passe, ce qui explique son agenda bien rempli. «C’est aussi une question de «timing» qui fait en sorte qu’on remet en valeur nos traditions. Au lieu de chialer après les autres, soyons fiers de qui nous sommes», estime-t-il.

Et parlant de tradition, Gaith poursuit les conférences dans les écoles, sous le titre «Je me souviendrai», initiées par la Société Saint-Jean-Baptiste Centre-du-Québec, qu’il poursuit en son nom. «La Société m’a laissé le spectacle qu’elle continue à promouvoir», explique-t-il. Ce spectacle-conférence, qui résume l’histoire musicale du Québec, mélange langue française, chansons, repères sociaux, historiques et culturels. Il a même trouvé un nouveau public qui apprécie beaucoup sa présentation : les nouveaux arrivants en francisation qui grâce à ce spectacle en apprennent beaucoup sur leur terre d’accueil. «J’ai en déjà trois ou quatre de réservés et je l’ai amélioré. Il est plus techno», note-t-il.

Vers un troisième album

Malgré son horaire chargé, Gaith songe quand même à un prochain album. Il parle d’une collaboration avec Pierre Dion (qui avait inspiré une chanson) afin de réaliser le rêve de ce dernier. «On est à jeter les balises d’une collaboration avec l’ambition d’écrire une chanson ensemble. J’ai déjà commencé à écrire des choses pour un troisième album qui sera, comme le veut la mode, un EP», a-t-il expliqué.

Cet EP devrait voir le jour au cours de l’automne 2020 et sera composé de cinq ou six chansons, encore «enracinées», comme il le précise. «C’est excitant d’avoir un projet, ça empêche de dormir», ajoute Gaith en riant.

Et les autres…

Outre ses projets personnels, Gaith s’affaire à mousser la carrière d’Isabelle Grondin. «On va enregistrer une chanson avec la collaboration de Michelle Lambert de Noir Silence.» Une chanson forte, intitulée «La mère à boire», écrite par Gaith et dont la musique tend vers le New Country.

Il a également ajouté Dany Armstrong à son équipe et ce dernier (le violoniste de son groupe) performe très bien, lui dont la chanson «Stéphanie» est souvent entendue à la radio. Même chose pour le groupe Stékrilà.  «Je travaille fort, mais je suis heureux comme ça», termine-t-il.