«Il est plus que temps de redresser la barre. Ça presse!»

«Ce rapport vient confirmer ce que clament haut et fort l’APTS et les intervenant·e·s à la DPJ depuis de nombreuses années : le manque de ressources, le roulement de personnel et le manque de soutien ont un impact sur la qualité des services destinés aux enfants et sur le respect de leurs droits. Les décisions prises par les précédents gouvernements ont eu des conséquences graves, il est plus que temps de redresser la barre. Ça presse», exige Sylvie Godin, représentante nationale de l’APTS pour la Mauricie et le Centre-du-Québec.

En effet, les conclusions de l’Enquête systémique sur les services dispensés aux enfants en famille d’accueil de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec pour la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2016 brossent un sombre tableau de la situation de l’époque et, bien qu’il y ait eu quelques changements, la vaste majorité des conclusions de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) demeurent à ce jour d’une pertinence criante.

«Nous ne cessons de dire qu’il y a une surcharge de travail et que nous ne sommes pas en nombre suffisant pour protéger les intérêts des enfants. Les recommandations de cette enquête sont l’écho de nos propres revendications, en particulier celle qui demande au PDG du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ) de s’assurer de disposer de suffisamment de personnel pour offrir aux enfants et à leur famille les services prévus à la Loi», poursuit Steve Garceau, représentant syndical pour les intervenant·e·s à la DPJ.

Dans six mois, le CIUSSS-MCQ devra informer la CDPDJ des démarches entreprises pour pallier le manque de personnel. L’APTS réitère son offre de collaboration afin de s’assurer que les intérêts et les droits des enfants seront respectés et qu’ils auront accès aux services dont ils ont besoin.

«Personnel et employeur doivent travailler ensemble pour donner suite à la totalité des recommandations de la Commission. Ce qui veut dire mettre en place des comités de travail où les deux parties seront présentes et assurer un canal de communication constant afin de corriger rapidement le tir, lorsque nécessaire. Attelons-nous à la tâche», concluent les représentant·e·s de l’APTS de la Mauricie et du Centre-du-Québec.