Une Victoriavilloise périt dans un accident de rafting

La Sûreté du Québec a dévoilé vendredi l’identité de la personne décédée dans un accident nautique, jeudi après-midi, à Trois-Rives en Mauricie. Il s’agit de Mary-Linda Arnoux, une Victoriavilloise de 29 ans.

Cette dernière a succombé à ses blessures après que l’embarcation, dans laquelle elle prenait place, ait chaviré. L’activité de rafting élaborée par Face aux vents, un organisme spécialisé en intervention psychosociale par le biais d’activités d’aventure en contexte de nature, avait été organisée au bénéfice de certains jeunes volontaires de l’organisme Répit Jeunesse.

Six participants se trouvaient dans l’embarcation lorsque l’accident est survenu. Les unités d’urgence ont rapidement été contactées puisque deux personnes manquaient à l’appel. L’une a été retrouvée. La SQ a fait savoir qu’elle aurait notamment subi une blessure à l’épaule. L’autre personne, la victime, a aussi été récupérée des eaux. Elle était inconsciente. Des manœuvres de réanimation ont été réalisées sur place, mais en vain. Son décès a été constaté au centre hospitalier.

La Sûreté du Québec a laissé entendre que les participants à l’activité avaient tous suivi une formation avant de se retrouver sur la rivière Matawin. Ils portaient également l’équipement approprié, notamment un casque, pour une telle activité.

Un enquêteur de la SQ a été mandaté sur les lieux pour reconstituer la scène de la tragédie. Une autopsie sera également pratiquée sur la victime pour tenter d’éclaircir les circonstances de son décès.

Évidemment, cet accident mortel a créé une véritable onde de choc, notamment auprès des participants de cette sortie récréative. D’ailleurs, la direction de Répit Jeunesse a tenu un point de presse en fin de journée vendredi.

«Mes premières pensées ont été pour la famille de la victime. Ensuite, nous voulions nous assurer que nos jeunes reçoivent toute l’aide nécessaire dans cette période difficile. Nous avons donc mandaté une firme qui s’est immédiatement rendue disponible afin d’offrir un service d’aide psychologique d’urgence 24 heures sur 24. Cette aide est offerte aux jeunes ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe de Répit Jeunesse. Elle sera aussi offerte à la famille de la victime», a souligné Patrick Girard, président de l’organisme.

Deux intervenants de l’urgence sociale ont également été sollicités lors de l’annonce officielle du décès aux jeunes qui revenaient de l’activité. «Nous avons déjà reçu des offres d’autres organismes qui sont prêts à déployer plus de ressources afin de nous aider à assurer le service aux jeunes», a mentionné la directrice générale de Répit Jeunesse, Louise Pinard.

Répit Jeunesse est un organisme qui intervient auprès des jeunes de Victoriaville en offrant le service de travail de rue, un café et une école secondaire alternative. Plusieurs activités sont mises en place annuellement favorisant le développement social des usagers.