Des cendres ont causé l’incendie

Des cendres placées dans le bac à déchets ont causé l’incendie qui a éclaté en fin de soirée, vendredi, dans le garage d’une résidence  de la rue Gamache à Victoriaville. Les dommages s’élèvent à environ 50 000 $.

Il était 23 h lorsque l’alarme a retenti au poste de pompiers Fernand-Giguère du boulevard des Bois-Francs Sud.

(Photo François Côté)

Le lieutenant aux opérations Yan Fournier a rapidement sonné une deuxième alarme, une troisième, et puis une quatrième un peu plus tard. Les pompiers ont constaté, à leur arrivée, des flammes apparentes dans le garage situé à l’arrière et rattaché à la maison de briques de deux étages. Le feu menaçait de se propager. «Pour éviter que ça dégénère, nous avions besoin de personnel. Une trentaine de pompiers ont été mobilisés pour intervenir à l’extérieur, à l’intérieur de la résidence et au toit», a expliqué Martin Leblond, directeur du Service de la sécurité publique de Victoriaville.

Les pompiers ont pu maîtriser somme toute rapidement l’élément destructeur. La maison a subi certains dommages, les pompiers devant notamment ouvrir un mur pour s’assurer que le feu soit bien éteint et qu’il n’y ait plus de points chauds.

Personne n’a été blessé. Les deux résidents ont pu évacuer, alertés par le déclenchement du système d’alarme.

Par mesure préventive, les paramédics d’Urgence Bois-Francs ont été demandés sur les lieux.

Les bénévoles du SIUCQ MRC d’Arthabaska ont également été déployés, assurant le périmètre de sécurité par le blocage des rues dans le secteur et aidant à la réhabilitation des pompiers.

(Photo François Côté)

L’intervention des sapeurs a pris fin vers 4 h.

Ce sinistre vient, encore une fois, rappeler l’importance de disposer adéquatement des cendres.

«Dans le présent cas, les cendres, que l’homme pensait froides, avaient été placées dans le bac gris à l’intérieur du garage, chose à ne pas faire», a insisté le directeur Leblond.

Les cendres, a-t-il rappelé, doivent être refroidies dans un contenant métallique à l’extérieur, éloigné des bâtiments et pendant une longue période d’environ deux semaines.