Une guenille imbibée cause un incendie

Une guenille imbibée d’un certain produit s’est enflammée à la suite d’une réaction chimique causant ainsi un début d’incendie dans l’entreprise Cuisines MRS située sur la rue de la Nicolet à Victoriaville.

À la suite du déclenchement du système d’alarme, les pompiers, dirigés par le lieutenant aux opérations François Moisan, ont été alertés vers 3 h 50 dans la nuit de mercredi à jeudi.

(Photo lanouvelle.net)

«Il n’y avait rien d’apparent de l’extérieur quand ils sont arrivés sur les lieux. C’est en entrant et en poussant plus loin leurs vérifications qu’ils ont constaté un écoulement d’eau, signe que quelque chose clochait», a expliqué le capitaine Martin Boissonneault.

Le feu a pris naissance près de la salle de peinture de l’usine. «Une guenille imbibée, placée sur le dessus d’une poubelle plutôt qu’à l’intérieur du contenant prévu à cette fin, s’est enflammée propageant les flammes à un meuble de bois à proximité», a indiqué l’officier.

Heureusement, les gicleurs ont fort bien joué leur rôle puisque, à l’arrivée des sapeurs, le feu était pratiquement éteint. «Les pompiers ont aperçu quelques flammes sous un établi, à l’abri des gicleurs. Ils ont terminé l’extinction», a précisé le capitaine Boissonneault.

L’incendie a nécessité trois alarmes. Une trentaine de pompiers ont répondu à l’appel, intervenant avec plusieurs véhicules, dont les deux camions-échelles.

Les pompiers ont été alertés vers 3 h 45. (Photo lanouvelle.net)

Une fois l’extinction complétée, les sapeurs ont procédé à diverses vérifications, notamment au toit, pour s’assurer de l’absence de propagation.

Ils ont aussi pratiqué une ventilation pour chasser la fumée en plus d’installer une pompe pour récupérer une bonne quantité d’eau déversée. Une compagnie de nettoyage après sinistre a également été appelée sur les lieux, tout comme les bénévoles du SIUCQ MRC d’Arthabaska qui ont bloqué la rue de la Nicolet durant l’intervention en plus d’aider à la réhabilitation des pompiers.

On ignore l’étendue exacte des dommages, mais aucune machinerie n’aurait été touchée, a souligné Martin Boissonneault, de sorte que les opérations de l’usine, en grande partie du moins, ont pu reprendre.