La Classique des Appalaches lève le voile sur La Grinta

En marge du Salon du Vélo de Montréal tenu récemment, la Classique a levé le voile sur une partie des détails d’un parcours mystère, appelé «La Grinta», dont seuls le prix d’inscription (220$) et le
nombre de participant(e)s maximal (220) étaient connus.

Annoncés sur les médias sociaux, les 220km du parcours (dont plus de 80% sur terre battue) et 4200m d’ascension ont générés de nombreuses réactions. Par ailleurs, l’organisation concentrera ses efforts sur les Fondos et les Championnats québécois de critérium en 2019, ce qui implique une pause pour le volet compétitif au calendrier régulier de la FQSC cette année.
Plus qu’une occasion de repousser ses limites, La Grinta est un parcours-hommage à la définition même du mot Grinta qui, en italien, réfère à la passion, la détermination, le courage et la résilience. Unique en Amérique du Nord, ce parcours promet une expérience vélo et « Gravel Bike » hors de l’ordinaire : les participant(e)s n’auront l’occasion de la vivre qu’une seule fois dans leur vie… parce que le parcours ne sera offert qu’une seule fois, le 24 août 2019, dans le cadre des festivités entourant le 5e anniversaire de la Classique des Appalaches.
D’ailleurs, au fil des prochaines semaines, l’organisation dévoilera davantage d’information sur le concept, ce qu’inclut l’inscription (à part le chapeau de fête) et ce que les cyclistes les plus crinqué(e)s auront l’occasion de voir et de vivre à travers la Grinta, de même qu’au sein de la programmation spéciale 5e anniversaire étendue à l’ensemble des participant(e)s qui seront présent(e)s le 24 août au sommet du Mont Arthabaska.

Pause en 2019 pour le volet course 

En préparation pour l’organisation de sa cinquième édition, qui compte déjà plus de 250 inscrits, la Classique des Appalaches a également annoncé vouloir se concentrer sur l’organisation de ses trois parcours de Gran Fondo du 24 août, auxquels s’ajoutent la Grinta, de même que l’organisation des championnats québécois de critérium (13 juillet). L’objectif ? Soutenir sa croissance tout en maintenant les plus hauts standards en termes de qualité d’expérience. Conséquemment, la Classique ne figurera pas au calendrier de compétition de la Fédération québécoise des sports cyclistes en 2019. L’objectif de cet hiatus est de permettre à l’organisation de réfléchir convenablement à l’avenir d’une course pour laquelle le taux de participation est demeuré stagnant à travers le temps.

«La décision de mettre la course en pause, cette année, a été longuement mûrie, a déclaré Alexis Pinard, co-fondateur et président de la Classique des Appalaches. En discutant avec nos bénévoles, nos partenaires et de nombreux collaborateurs, le conseil d’administration est d’avis qu’il nous faut décider en fonction de ce que nos gens sur le terrain nous disent : la croissance rapide de l’organisation, conjuguée à l’ajout d’événements complémentaires, leur imposent un rythme soutenu qu’il nous faut considérer et, surtout, bien gérer. Nous avons la chance d’avoir l’appui d’une population extraordinaire et de bénévoles généreux et volontaires, qui doivent demeurer notre priorité si l’on souhaite pérenniser l’événement.»

Rappelons qu’à travers les années, plusieurs coureurs et coureuses de niveau WorldTour et Continental ont participé au volet compétitif de la Classique des Appalaches, de même que plusieurs membres de l’équipe nationale, la plupart utilisant l’événement en prévision d’une participation aux championnats du monde.

Parmi ceux et celles-ci, notons particulièrement :

▪ Mike Woods (EF – Cannondale Drapac), vainqueur pro/élite en 2015-16
▪ Antoine Duchesne (Groupama FDJ), vainqueur pro/élite en 2017
▪ Nikolas Zukowsky (Silber Pro Racing), vainqueur pro/élite en 2018
▪ Kirsti Lay (Rally Cycling), vainqueur chez les Femmes en 2017
▪ Simone Boilard (Desjardins Ford), vainqueur chez les Femmes en 2018

«Nous ne fermons pas définitivement la porte à une course au calendrier FQSC au sein de notre programmation annuelle, a précisé M. Pinard. Nous souhaitons simplement réfléchir à la meilleure façon de promouvoir ce volet de compétition et prendre le temps de trouver réponses à nos questions. Est-elle trop difficile pour les coureurs et coureuses d’ici ? Est-ce une question de date ? Existe-t-il des freins à ce que des coureurs/coureuses hors-Québec y participent ? Voilà le genre de réflexion que nous voulons avoir avec la communauté des coureurs et coureuses du Québec, qui d’ici-là, trouveront en la Grinta un défi d’envergure, en plus des Championnats québécois de critérium.»