Un duo de passionnés pour entraîner les nageurs du CNBF

Pour aider les nageurs à progresser, le Club de natation des Bois-Francs (CNBF) a le privilège de compter sur un duo d’entraîneurs passionnés avec Félix Trempe, entraîneur-chef, et Emmy Désilets, entraîneure adjointe.

Étudiante en sciences de la santé au Cégep de Victoriaville, Emmy Désilets s’occupe des plus jeunes (5 à 12 ans) et des maîtres (nageurs plus âgés) comme emploi à temps partiel. C’est la passion de ses anciens entraîneurs qui l’a convaincue de suivre cette voie. «Ça fait longtemps que je nage. Mes anciens entraîneurs m’ont transmis leur passion, donc, à mes yeux, c’est tout simplement naturel de prendre les plus jeunes pour leur montrer la base et ainsi les aider à devenir de meilleurs nageurs.»

Pour ce qui est de Félix Trempe, kinésiologie de profession, la progression des athlètes est ce qui le motive le plus dans son métier. «Nous prenons les nageurs à un jeune âge, donc de les voir progresser et atteindre leurs objectifs, je trouve que c’est quelque chose de très gratifiant.»

Entraînant les nageurs dès l’âge de 5 ans, les entraîneurs du CNBF pourront les côtoyer jusqu’à ce qu’il atteigne les rangs collégiaux avec le Cégep de Victoriaville. Ils sont donc bien placés pour développer des liens privilégiés avec les athlètes au fil des années. «Ce qui est très plaisant, c’est de voir un jeune réaliser un temps qu’il ne pensait pas réaliser. À partir de ce moment, il y a des connexions qui se font et il se dit qu’il pourrait peut-être se rendre plus loin dans la natation. C’est bon de voir le développement d’un jeune», a noté Trempe.

«Je les vois à leurs débuts lorsqu’ils sont encore tout frivoles. Je les vois ensuite grandir et prendre de la maturité. Nous faisons beaucoup de technique avec les plus jeunes. Au départ, certains ont de la difficulté à être dans l’eau tout simplement. Ils peinent à faire une simple longueur au début et, à la fin, ils font de longues distances sans arrêter. C’est un beau développement que nous pouvons voir en les entraînant», a souligné celle qui entraîne notamment les 5 à 12 ans.

Quelques défis en tant qu’entraîneurs

Évidemment, développer des nageurs n’est pas quelque chose qui se fait en claquant des doigts. Il y a évidemment une part de défis dans une telle entreprise. Pour l’entraîneur-chef du CNBF, c’est notamment une question d’adaptation. «Dans la natation, il y a plusieurs aspects techniques et différents styles de nage. Chaque entraîneur a des styles qu’il préfère enseigner ou qui sont plus simples pour lui de transmettre. Il faut donc trouver différents outils dans le cas des nages qui sont moins aisées à apprendre.»

Pour Désilets, il y a une question d’innovation qui doit entrer en ligne de compte afin de s’assurer de garder les jeunes intéressés au cours de leur cheminement. «Il y a des athlètes que nous allons avoir sur une longue période. Si nous faisons toujours le même exercice ou la même technique, ils vont se lasser. En trouvant d’autres approches pour l’enseigner, ça préserve leur motivation et ils veulent revenir.»

De belles récompenses au bout du compte

Au-delà du salaire et des heures supplémentaires innombrables, les entraîneurs dénichent une part de leur plaisir à entraîner grâce aux succès ou à la transformation positive de leurs protégés. «Quand les nageurs accomplissent quelque chose qu’ils ne pensaient pas pouvoir faire, ils sont tout simplement heureux. Ils te regardent ensuite comme si c’est toi qui avais fait ça. Ce sont toutefois eux qui y sont arrivés. Nous les aidons à atteindre leurs objectifs. C’est une belle récompense de les voir heureux et  prendre confiance en venant nager», a commenté l’entraîneure adjointe.

«Certains se mettent des objectifs pour la fin de l’année par exemple. Lorsqu’ils y parviennent, c’est vraiment très agréable de voir le sourire qui illumine leur visage. Tu ressens leur plaisir. […] Le plus difficile parfois avec les jeunes, c’est qu’ils ne voient pas que ce qu’ils font au moment présent va les aider dans le futur. Ils veulent des résultats rapidement. Quand ils réalisent que de travailler assidument pendant une longue période rapporte, c’est une belle récompense pour nous», a conclu pour sa part Félix Trempe.