Un troisième Bye Bye réussi pour Simon-Olivier Fecteau

Même si cette émission de fin d’année, vue par 3 349 000 spectateurs, représente tout un défi à relever et lui met une pression incroyable, le producteur au contenu Simon-Olivier Fecteau est content du travail accompli lors de son troisième Bye Bye, présenté le 31 décembre à 23 h à la télé de Radio-Canada.

En entrevue téléphonique avec La Nouvelle Union le 2 janvier (la seule qu’il accorde au sujet du Bye Bye), le Chestervillois d’origine Simon-Olivier a expliqué qu’il prenait du repos à New York après ce travail colossal. «La réaction est très bonne jusqu’à maintenant», a-t-il mentionné.

Il faut dire qu’il n’est pas facile de produire cette émission, destinée à un très large public. «De nos jours, les gens ont des habitudes d’écoute plus individuelles, ce qui fait qu’il est plus difficile de trouver des sujets rassembleurs. Ça rend le tout plus compliqué», a-t-il remarqué.

En plus, 2018 marquait le 50e anniversaire de cette revue de fin d’année qui est devenue une tradition dans la plupart des foyers québécois. Un autre défi à relever pour Simon-Olivier et son équipe.

Parlant d’équipe, le fait d’en être à sa troisième année à la tête de cette émission a fait en sorte que la partie technique a été plus facile pour lui. «Mais c’est plus exigeant en créativité», ajoute-t-il. En effet, les gens attendent toujours avec impatience ce show télévisé qui vient rappeler certains événements marquants de l’année qui se termine.

Simon-Olivier n’a pas pu passer à côté de Donald Trump et de son épouse, de la téléréalité XOXO (SOSO). S’est ajouté cette année un retour sur la série «Fugueuse» ou Mélania Trump a donné du fil à retorde à son proxénète et un clin d’œil à Robin Aubert et ses «Affamés» avec les «Assoiffés» qui faisaient référence à la grève de la SAQ.

Le réalisateur a également pu compter sur quelques anciens du Bye Bye, dont Anne Dorval qui a incarné Hubert Lenoir, Véronique Cloutier reprenant les traits de Safia Nolin, Marc Messier, René Simard, Pierre Brassard, Patrice L’Écuyer, Véronique Claveau et, en nouveauté, Claude Legault qui venait prendre la relève de Marc Labrèche (qu’on a quand même vu en Céline Dion et sa pub de vêtements non genrés). Il y a aussi eu la participation de RBO avec qui Simon-Olivier avait travaillé lors de leur Bye Bye en 2006. Le réalisateur lui-même s’est permis quelques présences devant la caméra.

Et qui de mieux, pour souligner ce 50e anniversaire, que Dominique Michel qui a annoncé, pour vrai cette fois, qu’il s’agissait de son dernier Bye Bye.

En tout, une vingtaine de numéros qui ont permis de se moquer notamment du premier ministre Justin Trudeau, des médecins spécialistes, du pacte de la transition.

Beaucoup de travail pour Simon-Olivier Fecteau qui prend part à toutes les étapes de cette émission de télévision qu’il ne s’habitue pas de faire. «C’est tout le temps énervant, il y a tellement de gens qui la regardent», note-t-il en la comparant avec une émission «normale» qui est habituellement regardée par ses fans (ceux qui n’aiment pas ça ne vont pas l’écouter…). «Le Bye Bye, tout le monde l’écoutent alors tu ne veux oublier personne», ajoute-t-il.

Quant à savoir s’il était prêt à le refaire pour 2019, le principal intéressé à dit : on y va un Bye Bye à la fois.

Après ses quelques jours de repos, Simon-Olivier revient au travail avec l’enregistrement de nouveaux épisodes de la série «En audition avec Simon» qui devrait être disponible à la fin du mois de février. Parmi ses prochains invités, notons la participation de Claude Legault et de Mélissa Désormeaux-Poulin.

D’autres projets sont à l’agenda de Simon-Olivier Fecteau, mais il ne peut les révéler pour le moment.