Poudrier sur une nouvelle lancée

Nouveau nom, nouvelle image, Atelier d’usinage Poudrier devient Poudrier. La direction avait convoqué tous les employés, le vendredi 30 novembre, pour leur faire part de ces changements sur lesquels les dirigeants travaillent depuis au moins deux mois.

Une centaine de personnes, incluant des partenaires, ont assisté à l’annonce. «On a reçu un bel accueil. Les gens ont ressenti un beau vent de fraîcheur», commente le directeur général Alexandre Poudrier, fils de Steve, le président de l’entreprise.

Le directeur général Alexandre Poudrier >(Photo ©Les Maximes / Absolu, 2018)

Ces changements surviennent alors que l’entreprise, qui célèbre ses cinq ans d’existence, a le vent dans la voile, enregistrant une croissance année après année. «Notre chiffre d’affaires double chaque année. Depuis cinq ans, on peut parler d’une augmentation d’environ 2400%», indique le DG. Poudrier a effectivement connu toute une progression depuis ses débuts en 2013 sur la rue de l’Acadie dans le parc industriel de Victoriaville. «On ne faisait, au départ, que de l’usinage et de la soudure générale. Le nombre d’employés a rapidement grimpé de 4 à 11», souligne le jeune directeur général.

Puis, constatant une ouverture dans le créneau délaissé de la carrosserie, Poudrier se porte acquéreur, à la fin 2014, de CaroVic, entreprise qui fabriquait des boîtes de camion.

Poudrier a exploité les deux plans (ceux de CaroVic et au 900, rue de l’Acadie) avant de tout regrouper sous un même toit en juin 2015 au 407, rue de la Jacques-Cartier.

En décembre 2017, l’entreprise a pris de l’expansion, ajoutant 10 000 pieds carrés supplémentaires à ses installations. Avec les salles de peinture en location sur la rue Cantin, Poudrier a une superficie de 48 000 pieds carrés.

«Aujourd’hui, nous employons 70 personnes et nous anticipons, pour 2019, une croissance d’environ 20%», précise Alexandre Poudrier.

L’entreprise a de gros joueurs comme clients, d’Hydro-Québec à Bell en passant par Vidéotron, Cogeco et Posi +, sans compter différentes municipalités.

«Nous effectuons également beaucoup de sous-traitance industrielle avec différentes entreprises au niveau de l’usinage, de la soudure, du pliage», précise le directeur général.

Nouvelle image

Poudrier a délaissé l’appellation «atelier d’usinage» pour mieux refléter sa réalité. «On fait beaucoup plus que de l’usinage», souligne Alexandre Poudrier.

L’entreprise a fait appel à Absolu pour réaliser son image de marque. «Un travail qui s’est fait, non seulement auprès de la direction, mais aussi des employés qui ont été rencontrés pour définir ce qu’est Poudrier. Beaucoup de choses en sont ressorties comme le fait d’être travaillant», indique le directeur général.

Poudrier embauche annuellement entre 10 et 20 nouveaux employés. Photo ©Les Maximes / Absolu, 2018)

S’il y a le nom Poudrier, il y a aussi la déclinaison Poudrier transformateur de métaux, la division de la sous-traitance. «Nous devenons une entreprise capable d’offrir un service clé en main, de la conception à la livraison en passant par l’usinage, la soudure, la peinture, l’électricité au besoin. En faisant tout sous un même toit, cela permet de réduire des coûts sur le transport, sur l’administration. Cela fera en sorte que nous pourrons nous démarquer», fait valoir Alexandre Poudrier.

En matière de carrosserie, Poudrier innove aussi avec une nouvelle image pour mieux s’adapter au marché anglophone. «Poudrier se prononçait mal en anglais du côté des États-Unis et du Canada anglais. Ce sera maintenant Xander, le diminutif d’Alexander the Great (Alexandre le Grand). L’image que nous voulons projeter, c’est une image de conquérant, quelque chose de robuste, d’indestructible…», souligne le directeur général.

«Nous démontrons, ajoute-t-il, qu’on est capable d’en prendre, dans toutes les sphères, au niveau de la production, des délais, de livrer le service. On met de l’avant aussi l’état d’esprit des utilisateurs, des gens travaillants, ambitieux, qui ont besoin de la meilleure carrosserie pour être plus performants au travail.»

Voilà une nouvelle étape pour Poudrier. Mais il y en aura d’autres, assure Alexandre Poudrier. «On souhaite dans le futur ajouter d’autres marques de commerce. Nous travaillons différents projets, des projets d’investissements s’en viennent. En gros, nous avons le vent dans les voiles, nous connaissons une méga-croissance. Depuis trois ans, nous embauchons entre 10 et 20 employés par année. Nous devrions atteindre, d’ici un an, le cap de 100 employés. L’avenir est fort prometteur», conclut-il.