La crèche de Noël, un symbole universel

Pour la deuxième année consécutive, la Maison de la culture de Warwick accueille, en cette période de l’année, une exposition de crèches.

Intitulé «Les crèches de Noël, une tradition à perpétuer», l’événement permet de mettre en valeur une trentaine de crèches provenant de la collection du Frère Jasmin Houle qui, elle, en contient tout près de 300. Jasmin profite d’ailleurs du temps des fêtes pour montrer ses crèches en plusieurs endroits. Il en a installé à Québec, Sherbrooke, à Victoriaville (à la Seigneurie Victorin où demeure sa mère) et à Warwick bien entendu.

Il était présent les 12 et 13 décembre et s’est fait un plaisir de faire découvrir les différentes crèches à des groupes d’élèves (de la maternelle à la sixième année) qui sont venus visiter l’exposition. Parmi eux, celui de Mme Marie-Sarah, enseignante en cinquième année à l’école Sainte-Marie. Ses élèves ont écouté attentivement les explications du guide, heureux de découvrir plusieurs crèches provenant d’autant de pays.

Jasmin en a profité pour aborder différents aspects avec les élèves, que ce soit les croyances religieuses, la géographie, les matériaux utilisés ou la culture des pays d’où viennent les crèches. Cette année, il avait installé des crèches provenant d’Ukraine, d’Afrique du Sud, d’Italie, de l’Angola, d’Haïti, du Canada et bien d’autres encore. Une belle façon de visiter le monde, grâce à ces petits personnages faits d’ébène, de laine, de canettes, de bois d’olivier ou de céramique.

C’est une crèche faite à Warwick qui accueille les visiteurs.

Tous les peuples qui ont des crèches ont su les adapter à leur réalité. C’est ainsi qu’au Pérou, l’âne est remplacé par un lama et qu’en Afrique, on retrouve autour du petit Jésus un zèbre, une girafe et même un léopard.

Les enfants sont toujours émerveillés de voir les détails des différents acteurs de la nativité que le Frère Jasmin leur fait nommer. «Qui est le personnage principal de la crèche? Le nom de sa mère, de son père?… Même chose pour les trois cadeaux apportés par les rois mages et les bergers, les premiers arrivés.

L’exposition propose également quelques petits panneaux qui expliquent certaines traditions de Noël. On y apprend notamment que la couronne de Noël est une tradition qui vient de l’Allemagne. «Elle s’est ensuite répandue dans les pays scandinaves avant de gagner l’Amérique du Nord et une bonne partie de l’Europe. Au début, on la suspendait au plafond, tel un luminaire, par la suite on l’a disposée sur la table», peut-on apprendre.

La crèche Playmobil connaît beaucoup de succès auprès des jeunes.

On peut également souhaiter joyeux Noël dans une vingtaine de langues ou savoir quelle est l’origine du bas de Noël.

Il est possible de visiter l’exposition samedi et dimanche (15 et 16 décembre), entre 11 et 16 h. Une belle façon d’installer l’ambiance de Noël.