La Fête des récoltes porte fruit!

Tout près de 140 convives ont assisté, jeudi soir, à la toute première Fête des récoltes dans le nouvel Institut national d’agriculture biologique, une activité-bénéfice organisée par la Fondation du Cégep de Victoriaville.

L’événement a permis à la Fondation d’engranger une somme de 35 750 $. «On a rapidement fait salle comble, même qu’on a dû refuser des demandes», a souligné la directrice générale de l’organisme, Joann Hamel, qui a confirmé le retour l’an prochain de cette Fête des récoltes.

Christian Bégin a animé la soirée avec beaucoup d’humour. (Photo www.lanouvelle.net)

La somme recueillie inclut les profits de l’encan silencieux qui proposait six oeuvres (photo, sculpture et tableaux) des artistes Julie Ricard, Manon Potvin, Jean Letarte, Paule Veilleux, Carl Raymond et Patrick Larrivée.

Le député Éric Lefebvre, le nouveau DG de la Ville de Victoriaville, François Pépin et le président du Groupe Anderson, Patrice Desrochers, figurent parmi les acquéreurs de ces œuvres.

L’animateur et comédien bien connu, Christian Bégin, a animé, avec humour, cette soirée qui se voulait une expérience bio unique, avec un menu élaboré par les Chefs sans frontière et les vins choisis par David Ward, un distributeur privé.

C’est un rendez-vous que ne pouvait manquer «Curieux Bégin». «C’est naturel d’avoir accepté, c’est tout à fait dans mes cordes, ça rejoint mes valeurs, ce en quoi je crois», a-t-il confié au www.lanouvelle.net.

Bertrand Dumont, président de la Fondation du Cégep, a notamment rappelé la mission de l’organisme. (Photo www.lanouvelle.net)

Christian Bégin a louangé la qualité d’écoute des convives et a apprécié le repas. «Impeccable, irréprochable, avec un bon accord de vins. C’est assez exceptionnel. Ça fait du bien à l’âme une soirée comme celle-ci», a-t-il souligné.

En début de soirée, le président de la Fondation du Cégep, Bertrand Dumont, a été le premier à s’adresser à l’auditoire. Après avoir salué les différents partenaires, il a rappelé la mission de l’organisme, celle d’amasser des fonds pour des projets novateurs visant les services aux étudiants,  les équipements, les installations et les bourses d’études. «L’argent que nous amasserons ce soir permettra de soutenir différents projets dans le futur. À ce jour, même s’il s’agit d’une toute jeune fondation, nous avons versé au Cégep plus d’un million de dollars», a-t-il fait savoir.

Paul Thériault, directeur général du Cégep (Photo www.lanouvelle.net)

Prenant la parole à son tour, le directeur général du Cégep, Paul Thériault, a rappelé qu’avec un investissement de 17 millions de dollars,  l’Institut national d’agriculture biologique représente le plus important projet de développement de l’histoire de l’établissement collégial de Victoriaville qui célèbre ses 50 ans. «Ce nouveau bâtiment est une œuvre architecturale et d’ingénierie qui a été imagée, conçue et réalisée par des gens de la région», a-t-il dit, ajoutant que l’agriculture biologique a le vent dans les voiles, que ses inscriptions ont doublé.

«Le bio, c’est à Victo, qu’on se le dise, a-t-il lancé. C’est un véritable projet de société que tous nous soutenons. Nous avons beaucoup d’ambition pour l’agriculture. Nous aurons bientôt un incubateur d’entreprises et d’autres activités se grefferont.»

Pour Paul Thériault, le temps est venu d’augmenter la production biologique. Pour ce faire, le Cégep peut fournir, a-t-il noté, une main-d’œuvre qualifiée et des connaissances scientifiques et techniques.

L’agriculture biologique représente aussi une voie d’avenir pour le président de l’Union des producteurs agricoles du Québec, Marcel Groleau, qui participait aussi à cette Fête des récoltes.

Le Québec, a-t-il signalé, est la province qui progresse le plus rapidement en terme de conversion vers le bio. «Depuis 2014,  on est passé de 51 000 à 84 000 hectares en production biologique», a-t-il précisé.

Puisque l’avenir n’est pas assuré, a-t-il ajouté, en raison des changements climatiques, des moyens devront être pris pour faire face à la situation. «L’agriculture biologique constitue un des outils pour y faire face. Nous devons continuer à développer ce secteur, continuer d’apprécier ce que nous mangeons et continuer de remercier nos producteurs», a fait valoir le président de l’UPA.