La FIPEQ-CSQ s’invite dans les cuisines des intervenantes

Victoriaville figure à la tournée des régions de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) qui innove en organisant des rencontres chez ses membres.

La FIPEQ-CSQ s’arrêtera ainsi à Victoriaville le mercredi 17 octobre. «Nous sommes très contentes d’aller à la rencontre de nos membres chez elles pour savoir ce qui les touche, connaître leurs besoins pour nous rapprocher d’elles», a indiqué, en entrevue téléphonique, la présidente Valérie Grenon.

Cette tournée de cuisine, comprenant une dizaine de rencontres à travers le Québec, constitue une opération entourant les prochaines négociations en vue d’une nouvelle entente collective avec le ministère de la Famille du gouvernement du Québec.

L’entente actuelle arrivera à échéance le 31 mars 2019. La FIPEQ-CSQ doit procéder, en janvier, au dépôt de ses demandes. Le ministère de la Famille doit ensuite présenter ses offres. S’ensuivra de toute évidence une ronde de négociations. «La dernière fois, les négociations s’étaient échelonnées sur une période de trois ans», a rappelé la présidente de la FIPEQ-CSQ qui représente près de 12 000 responsables de services éducatifs en milieu familial et plus de 2400 éducatrices dans les installations des centres de la petite enfance (CPE).

Par cette tournée régionale, la FIPEQ s’en va donc écouter ses membres. «Nous écouterons ce qu’elles ont notamment à dire au sujet des nouveaux élus et du nouveau gouvernement. Nous voulons aussi les questionner sur leurs besoins», a confié Valérie Grenon.

Ces rencontres prévues dans les cuisines des membres se veulent un complément à ce qui se fait déjà comme consultation. «C’est un complément aux rencontres dans un cadre plus formel qui éloignent certaines personnes. Une assemblée de cuisine amène un contexte plus propice à des discussions», a fait valoir la présidente.

Les diverses consultations serviront à l’élaboration des demandes que déposera la FIPEQ-CSQ au gouvernement. «Mais il existe déjà un élément important pour nous, celui d’une véritable reconnaissance du travail de nos membres et de l’amélioration de leurs conditions de travail», a fait savoir Valérie Grenon.