Une Balade plus écologique pour ses 19 ans

En route vers la 19e Balade gourmande, qui se déroulera les 29-30 septembre, ainsi que les 6-7 octobre, ses organisateurs ont exposé toutes les transformations de cette mouture. Un trajet kingsey-fallois, l’application Ondago pour s’y retrouver sans carte, deux nouveaux mini-marchés et un concours pour prendre le chemin de la Balade en voiture électrique ; autant de changements pour éviter de gaspiller du papier et du pétrole.   

Représenter le plus grand marché à ciel ouvert au Québec vient avec son lot de responsabilités. L’équipe de la Balade gourmande l’a bien compris et renouvelle sa formule, d’année en année, afin de rendre l’événement attirant et intelligent.

L’ajout d’un trajet à Kingsey Falls, comprenant cinq destinations, offrira certes de belles découvertes. Les cinq parcours de l’an passé ont quant à eux été redessinés pour n’en faire que quatre. Certains participants se trouvant dans des zones plus reculées, ils ont été invités à tenir kiosque dans un des huit marchés. «Ils se rapprochent des visiteurs, ce qui profitera à tous», a constaté Sandra Vigneux, directrice générale de la Balade gourmande. Aussi, aux marchés déjà existants s’ajouteront ceux de Sainte-Sophie-d’Halifax, à l’Espace Sophia, et de Kingsey Falls, aux Marchés Tradition.

Moins de dépliants

L’indispensable carte décrivant les 39 producteurs et transformateurs, de même que les circuits, sera tirée cette fois-ci à 25 000 exemplaires plutôt qu’à 35 000. La refonte du site Web de la Balade a facilité l’implantation de l’application mobile Ondago, grâce à laquelle les gens pourront consulter deux trajets. «L’application permet de se repérer sur une carte, même sans réseau. Il suffit de la télécharger sur votre appareil», a expliqué Sandra Vigneux. Cette année constitue une période d’essai. Les cinq trajets et toutes les destinations y seront inscrits pour le 20e anniversaire.

En voiture

Les préoccupations environnementales grandissantes, autant pour les organisateurs que pour le public, font en sorte que l’événement tend toujours à devenir un meilleur citoyen corporatif. La réduction graduellement de l’utilisation du papier s’avère un défi de taille, mais reste le problème de la consommation d’essence. Diminuer les parcours tout en inventoriant davantage de produits représente un premier pas dans la bonne direction. «Avec plus ou moins 9000 véhicules qui circulent sur les routes des territoires des MRC d’Arthabaska et de l’Érable au cours des deux week-ends, on s’est bien sûr interrogé sur les effets polluants», admet Mme Vigneux. De son côté, Jean-François Dubois avait déjà pensé à la Balade pour un partenariat. Il n’en fallait pas plus pour créer le concours «Une Balade électrisante». Le concept demeure simple ; quatre gagnants vivront les parcours gourmands au volant d’un véhicule électrique, gracieuseté de Dubois Méthot. Pour participer, il suffit de s’inscrire sur le site Web avant le 23 septembre.

Quel avenir?

Malgré son succès, la Balade s’en va vers la vingtaine et se remet en question. « Le conseil d’administration, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), amorce une analyse stratégique avec une firme externe, car, avouons-le, c’est beaucoup plus facile d’analyser les points forts et les points faibles quand tout va bien», a constaté Sandra Vigneux. Le rapport final sera produit d’ici décembre et offrira un portrait clair de l’événement afin d’en assurer la pérennité.

Les chiffres de 2017

  • 178 408
  • Les visites reçues par les marchés, les producteurs et les transformateurs.
  • 18 205
  • Les visiteurs au cours des deux week-ends.
  • 1 114 663 $
  • Les ventes réalisées, selon les données fournies par les participants.
  • 99%
  • Les visiteurs interrogés ont affirmé, dans une proportion de 99%, leur intention de participer à l’édition 2018.