Charlie Mailhot prête à faire le saut avec l’Université Colgate

Après trois années passées au Collège de Stanstead avec les Spartans, la hockeyeuse victoriavilloise Charlie Mailhot se prépare maintenant à faire le saut avec les Raiders de l’Université Colgate, aux États-Unis.

«Je suis emballée tout comme mes entraîneurs et le reste de l’équipe là-bas. C’est vraiment plaisant de savoir que tu as une équipe qui t’attend. J’ai un peu peur en ce qui concerne le calibre, car il est très fort, mais je suis persuadée que je pourrai m’adapter. J’ai déjà hâte d’y être», a relaté la principale intéressée.

Afin d’arriver fin prête, la patineuse des Bois-Francs ne lésine pas sur les efforts qu’elle met à l’entraînement cet été. «J’ai déjà commencé mon entraînement estival. Je m’entraîne chaque jour ou presque. Je fais beaucoup de course à pied présentement, car il y a des tests physiques à accomplir à l’Université Colgate. Je dois donc être prête.»

Dernière campagne couronnée de succès

Lors de la dernière campagne, en 14 rencontres avec les Spartans, l’attaquante a amassé un total de 13 points, aidant notamment son équipe à remporter le championnat des séries éliminatoires pour une troisième année consécutive. «Je crois que ça a été ma meilleure année en ce qui concerne le hockey. Avec le Collège de Stanstead, puisque les équipes de notre ligue proviennent d’un peu partout, nous jouons des circuits week-end à certains moments dans l’année. C’est comme si nous avions plusieurs saisons dans une année. Les séries se déroulaient au mois de février à Trinity College en Ontario et nous avons tout remporté», a expliqué la joueuse de 18 ans.

Après avoir joué dans les rangs midget AA et AAA dans les Bois-Francs (hockey féminin), Mailhot a pris la décision de joindre les rangs des Spartans. Elle juge que ce fut une bonne décision compte tenu du calibre. «Je crois sincèrement que le calibre est meilleur. Le jeu était beaucoup plus physique et rapide à mes yeux. Oui, il y a des équipes un peu moins fortes, mais je crois que c’est malgré tout un peu plus fort que le midget AAA féminin. De venir à Stanstead a été la meilleure décision pour les plans hockey et scolaire. Je me suis beaucoup améliorée en tant que joueuse grâce aux bons entraîneurs que nous avons ici.»

Habituée à la distance et au milieu anglophone

Située à Hamilton dans l’État de New York, l’Université Colgate est à un peu moins de sept heures de route de Victoriaville, ce qui diffère quelque peu des deux heures qui séparent le Collège de Stanstead du nid familial. «Je suis plutôt à l’aise avec cette perspective. Avec le hockey cette année, je ne pouvais pas descendre souvent chez moi, soit peut-être une fois aux trois mois. Je suis donc assez habituée à être loin de la maison. Mes parents sont toutefois de vrais passionnés, donc ils viennent toujours me voir. Ils m’ont dit que ce serait la même chose l’an prochain», a-t-elle fait valoir.

Elle devra également composer avec un tout nouvel environnement complètement anglophone, une première pour elle. «Par chance, après avoir fait trois ans au Collège de Stanstead et ma prématernelle en anglais, je suis pas mal bilingue. Je ne suis pas vraiment inquiète.»