Le Marché Laurier déménage à Saint-Christophe

Ouvert il y a moins d’un an à l’ancienne station d’essence Astro (Calex autrefois) dans le secteur Arthabaska, le Marché Laurier s’apprête à migrer vers Saint-Christophe-d’Arthabaska. Il s’installera là où se trouvait le restaurant du Lac des Cèdres fermé depuis novembre dernier.

Le couple Karyn Marchand et Jonathan Perreault avait mis beaucoup de temps et d’efforts pour relooker l’ancien poste d’essence et y installer le Marché Laurier, l’occupant à titre de locataire.

Toutes sortes d’avaries les ont obligés à quitter le site. Les deux Chestervillois n’ont cependant pas renoncé à relancer, sous un autre nom et dans un autre lieu, Les Marchés délice et création.

L’offre sera élargie, explique la jeune femme, parce qu’aux créations artisanales (dont ses savons Dolce coco) et à la friperie, s’ajouteront des fruits et des légumes (cultivés dans des serres de la région), de l’ail, du miel, des produits de l’érable. La terrasse de l’ancien restaurant du Lac des Cèdres devrait également offrir des jardinières de fleurs.

«On a appelé cela «Les Marchés» parce qu’on voudrait ouvrir d’autres marchés du genre ailleurs», souligne Jonathan Perreault, estimant qu’il y a une demande et un engouement pour les créations du terroir.

Le nouvel établissement devrait s’ouvrir au cours du mois de mai, le couple s’affairant à réaménager les lieux, avec le concours d’Alain Simoneau, copropriétaire du bâtiment avec sa conjointe Christine Mailhot et leur fils James.

Depuis qu’il avait décidé de ne plus tenter de trouver un restaurateur pour occuper le local adjacent à son dépanneur, M. Simoneau s’était mis en quête d’un autre type d’établissement commercial. De transformer l’ancien local du restaurant en logement constituait son dernier recours.

Il dit être heureux que les Marchand-Perreault s’installent sous son toit, le dépanneur et le futur établissement étant appelés, espère-t-il, à profiter l’un et l’autre d’un nouvel achalandage.

M. Perreault souhaite animer l’extérieur du bâtiment en recréant une aire pour le pique-nique à l’avant, bien visible de la route 161. Il semble qu’il en existait une jadis. «Les gens pourraient s’arrêter pour casser la croûte», propose-t-il, soulignant que les Simoneau cuisinent sandwiches et mets à emporter.

L’aire de pique-nique servirait aussi d’emplacement pour un marché en plein air le samedi, espèrent ses exploitants.