Christian Martin vise la mairie de Saint-Louis-de-Blandford

Un nouveau venu en politique municipale, Christian Martin, souhaite déloger l’actuel maire de Saint-Louis-de-Blandford, Gilles Marchand, qui a déjà annoncé son intention de solliciter un nouveau mandat aux élections du 5 novembre.

Semi-retraité, Christian Martin, 53 ans, un entrepreneur en construction, dit avoir le temps nécessaire à consacrer à la mairie.

Ce qu’il voit depuis deux ans l’a convaincu, tout comme certains citoyens, à se lancer dans la course. «Je vais au conseil depuis deux ans. Je trouve que ça tourne en rond. Ça ne fait aucun sens. Les citoyens n’obtiennent pas de réponses à leurs questions», a confié le candidat en entrevue téléphonique, jeudi matin.

Le père de trois enfants entend se placer en mode écoute. «Présentement, on n’écoute pas, on ne répond pas aux besoins de la population. Il y a un manque d’écoute», estime Christian Martin.

Certes, des projets ont vu le jour, a-t-il souligné. «Il y a la bibliothèque où personne ne va. L’aréna n’est pas très exploité non plus. C’est de l’argent mal géré parce qu’on n’a pas écouté les citoyens», a-t-il fait valoir.

Le candidat Martin veut «se mêler du développement, mettre de la vie», car on observe, selon lui, une stagnation.

Christian Martin dit vouloir favoriser une meilleure communication, susciter une cohésion entre les divers organismes. «Faire en sorte que tous rament dans le même sens pour que ce soit profitable à toute la communauté», a-t-il exprimé.

Si la population lui accorde sa confiance en novembre, Christian Martin entend se faire proactif lorsqu’il représentera la Municipalité au sein de diverses instances. «Je compte bien débattre des idées, me mêler des discussions et informer la population avant la prise de décisions. Je ne ferai pas comme le maire actuel qui suit les décisions des autres. J’entends être proactif», a-t-il soutenu, se disant confiant en vue du scrutin de novembre.

«Je rencontre des citoyens à la sortie des séances du conseil. Ils se disent tannés de ne pas obtenir de réponses. On est mûr pour du changement», conclut Christian Martin.