Bateaux Princecraft déterminée à dominer les eaux

Avec ses quelque 250 travailleurs répartis dans ses trois usines à Princeville et des nombreuses entreprises locales qui en dépendent, Bateaux Princecraft, qui se spécialise dans la fabrication d’embarcations en aluminium, demeure un moteur économique important pour la région.

Le développement des produits, le développement des affaires et l’excellence opérationnelle figurent parmi les principales priorités du nouveau président, Steve Langlais, en poste depuis mai 2016.

«Dans ce créneau fort compétitif, il nous faut des produits de qualité, performants, excitants et à bon coût pour non seulement garder le cap, mais aussi pour s’accaparer de nouvelles parts de marché. Une partie du secret repose sur la façon de se faire connaître et sur nos pratiques de travail», explique M. Langlais.

De nouvelles parts de marché

L’entreprise, qui est la propriété de Brunswick Corporation depuis 2001, a gagné 3% de parts de marché au cours de la dernière année au Québec, pontons et bateaux de pêche confondus. «Six pontons sur dix et quatre bateaux de pêche sur dix vendus au Québec sont des produits Princecraft», se réjouit d’ailleurs M. Langlais.

À l’échelle canadienne, l’entreprise princevilloise a réussi à gagner 2,5% de parts de marché au niveau des pontons et s’est maintenue au niveau des parts de marché concernant les bateaux de pêche. Trois pontons sur dix et 1.5 bateau de pêche sur dix vendus au Canada sont des produits locaux.

«Nous performons mieux que la compétition, mais il faut quand même faire attention, car même si on gagne des parts de marché, nous avons constaté une diminution du marché du bateau d’aluminium au cours de la dernière année au pays», souligne M. Langlais.

«C’est d’ailleurs l’une des raisons qui nous poussent à mettre un peu plus d’emphase vers le marché américain qui est dix fois plus important qu’ici. Nous savons qu’il y a de la place pour Bateaux Princecraft chez nos voisins. L’an dernier, nous avons doublé nos ventes aux États-Unis par rapport à l’année précédente. Nous sommes présentement dans une grande offensive et nous croyons être en mesure d’y tripler nos ventes en 2017 toujours par rapport aux chiffres de 2015», estime le président.

Un dollar canadien de faible valeur par rapport au dollar américain est également profitable pour l’entreprise princevilloise alors que le prix des produits de ses compétiteurs américains est plus cher au Canada. L’entreprise profite également d’un dollar canadien à la baisse quand vient le temps de vendre ses produits aux États-Unis.

Succès opérationnels

M. Langlais a tenu à préciser qu’aucun accident de travail avec perte de temps n’a été signalé au sein de l’entreprise au cours de la dernière année dans ses trois usines de Princeville, ce qui représente plus de 600 000 heures travaillées. «Nous mettons beaucoup d’emphase sur la santé et la sécurité au travail et nous sommes fiers de le dire quand nous obtenons de tels résultats», mentionne M. Langlais.

En terminant, le président laisse entendre que l’entreprise a beaucoup investi en formation au niveau de ses employés et que cela s’est traduit par un gain au niveau de la productivité. «C’est un marché qui est super compétitif et nous n’avons pas le choix de toujours chercher à nous améliorer», a-t-il conclu.