«On n’est vraiment pas en reconstruction» – Mario Durocher

De quoi auront l’air les Foreurs cette année, une fois que pas mal tout le monde sera de retour?

Nombreux sont ceux qui voient la formation valdorienne quelque part au milieu du peloton. «Chose certaine, on n’est vraiment pas en reconstruction, soutient l’entraîneur-chef Mario Durocher, qui amorce déjà sa cinquième campagne à la barre des Foreurs.

«Nous avons beaucoup d’expérience à des positions clés, soit dans les buts et à la défense, tandis qu’on a aussi des joueurs d’expérience à l’attaque, ce qui nous permettra de placer nos jeunes dans les bons rôles pour eux, indique-t-il. On va demander à nos défenseurs d’appuyer davantage l’attaque, tout en se souciant de bien jouer défensivement, ce qui facilite la relance.»

Un laboratoire pour les séries

L’ancien pilote des Tigres de Victoriaville se donne un peu de temps avant de fixer des objectifs précis pour l’équipe. «On doit analyser notre club et faire un tour de piste de la ligue, mais pour l’instant, on pense se trouver en milieu de peloton et le but est de sécuriser rapidement notre place en séries, mentionne Mario Durocher.

«La saison régulière est un laboratoire en vue des éliminatoires. Nous avons vécu un échec en séries l’an passé et on veut faire en sorte d’y remédier, ajoute-t-il. Oui, nous avons perdu l’offensive d’Aubé-Kubel (Nicolas) et de Richard (Anthony), mais on a des gars pour palier à ces départs. Et ce n’est pas facile de nous affronter ici, car on a encore l’une des équipes les plus imposantes physiquement dans la ligue. Ça fait partie de notre identité.»

Forcer la main de la direction

Soulignant la présence de nombreux vétérans dans sa formation (ils sont maintenant 14 à la suite du départ de Samuel Hould et du renvoi de Nathan Tremblay), Mario Durocher estime que les Foreurs peuvent encore tirer leur épingle du jeu en 2016-2017. Et non tirer le diable par la queue, comme plusieurs s’amusent à leur prédire.

«Aux gars à faire le travail pour forcer la main de nos directeurs généraux à être acheteurs aux Fêtes (lors de la période d’échanges), de lancer Durocher. C’est facile de vendre, mais si tu vides le club, tu vides les estrades aussi… C’est donc à nous (les entraîneurs) et au deuxième étage (la direction hockey) à faire le boulot pour avoir une équipe représentative.

Les gens de Val-d’Or n’ont d’ailleurs pas eu à se plaindre depuis cinq ans à cet égard. On a montré une belle constance», fait-il valoir.