Les Tigres peuvent maintenant se concentrer sur le hockey

Le camp d’entraînement des Tigres, comme tous les autres dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, prendra fin ce week-end. Les protégés de Louis Robitaille disputeront leurs deux derniers duels hors-concours. Jusqu’ici, ils présentent un dossier de deux victoires et trois revers, excluant le tournoi des recrues tenu à Shawinigan il y a plus d’un mois.

Au terme de ce week-end, les Tigres amorceront véritablement une nouvelle ère. Cette expression, souvent galvaudée dans le milieu sportif, s’applique indéniablement à la situation des Félins en raison de l’été mouvementé que l’organisation a connu.
Nouveau président, nouveau directeur général, nouvel entraîneur-chef et bien d’autres nouveaux visages se sont greffés à l’équipe au cours des derniers mois. L’histoire retiendra cet épisode comme étant la saison morte la plus rocambolesque des 30 ans des Tigres dans la LHJMQ.
Une quinzaine de patineurs de la dernière édition seront de retour, apportant une certaine stabilité, disparue de la plupart des autres départements.
Souligner le 30e anniversaire
Ce devrait être une année de célébrations à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault pour souligner le 30e anniversaire de l’arrivée des Tigres dans les Bois-Francs, à la suite du déménagement de la formation de Longueuil. Si l’on a déjà dévoilé le chandail que porteront les Tigres cette saison, héritage de l’ancien président Johnny Izzi lors du dernier repêchage, le reste des détails entourant le 30e de l’équipe n’a pas encore été dévoilé.
Le président Charles Pellerin ne cache pas qu’il s’offre actuellement une profonde réflexion relativement au retrait d’un ou de plusieurs numéros. Il dit ne pas avoir tranché. Danny Groulx, Antoine Vermette et Alexandre Daigle figurent parmi les candidats en lice. Récemment, on a aussi commencé à entendre le nom de Jason Demers comme candidat potentiel.
En ce qui a trait au remplacement du tableau indicateur, projet que chérissait Johnny Izzi, il semble que le nouveau président Pellerin n’envisage pas d’aller de l’avant dans ce dossier.
Il table plutôt sur la structure organisationnelle, un aspect plus pressant à ses yeux. Les Tigres, depuis plus d’un an, sont à la recherche d’un coordonnateur du marketing, notamment.
Quant aux attentes fondées en l’équipe cette saison, tous les membres de l’organisation font preuve d’une grande prudence. Plusieurs observateurs estiment que les Tigres pourraient parvenir à se hisser dans le premier tiers du classement. C’était d’ailleurs l’objectif de l’ancienne administration, qui ne cachait pas ses ambitions au cours des deux prochaines campagnes. Tant le président que le directeur général ne se sont pas mouillés à cet égard. Une chose est sûre, l’alignement de Louis Robitaille arrive bientôt à maturité.