Rendez-vous champs-peintres : une sixième rencontre

ARTS VISUELS. Pour une sixième fois, Paul Hébert organise son symposium à Saint-Norbert.

Le Rendez-vous champs-peintres aura donc lieu les 3 et 4 septembre dans la cour de l’église de l’endroit, de 10 à 17 h. L’organisation confirme que l’événement se veut encore une fois très relax, autant pour les exposants que pour les visiteurs. «C’est une porte tournante. Les gens viennent et ont des surprises… même moi j’ai des surprises», explique Paul.

Le pastelliste considère que son symposium est de plus en plus festif et élimine de plus en plus ceux qui sont «business» uniquement. «C’est un happening artistique. Je l’appelle un symposium simplement pour que les gens comprennent c’est quoi exactement», ajoute-t-il.

Les artistes qui s’y présentent y viennent davantage pour rencontrer des gens dans une ambiance chaleureuse et pas du tout hautaine. Difficile pour l’instant de nommer des artistes qui y seront puisque l’inscription est gratuite et il n’est pas nécessaire de réserver. «Mais nous aurons des saveurs locales comme le céramiste-sculpteur Daniel Martineau», affirme Paul Hébert.

Les visiteurs auront également l’occasion de rencontrer le président d’honneur à vie de l’événement : le palabreur Richard Gamache qui habite à quelques pas de l’église de Saint-Norbert.

«Il faut savoir que le site s’adapte facilement au nombre d’artiste. C’est un symposium informel, mais fait dans le respect de chacun», insiste-t-il.

Le Rendez-vous champs-peintres offre une belle occasion aux nouveaux artistes d’avoir un tremplin, tout en proposant de la qualité avec des artistes qui sont aussi des vieux routiers et qui apprécient l’endroit et l’accueil.

Un été occupé

Paul Hébert a également parlé de son été, lui qui a participé à plusieurs événements artistiques au cours des derniers mois. «J’ai été trop occupé», dira-t-il. L’artiste a voulu assister à de nouveaux symposiums qui se sont intercalés dans des «valeurs sûres» auxquelles il est habitué de participer. «J’ai exploré plein de symposiums et là il en reste quelques-uns avant de reprendre l’enseignement cet automne», termine-t-il.