«Je ne suis pas capable de trouver les mots» – Jérôme Mésonéro

TIGRES. Par Alex Drouin
Le décès de Daniel Fréchette a ébranlé la famille des Tigres de Victoriaville.

Celui qui l’avait embauché pour occuper le poste d’entraîneur des gardiens de but avec les Tigres, Jérôme Mésonéro, n’a pas voulu commenter le décès de l’homme de 44 ans, qui a été emporté par le cancer le 24 juillet.

Il a poliment mentionné qu’il préférait ne pas répondre à nos questions, encore ébranlé par la nouvelle.

« Je ne suis pas capable de trouver les mots», s’est-il contenté de dire.

Pierre Cholette, le recruteur-chef des Tigres, a lui aussi préféré ne pas trop parler. «Il est encore trop tôt», a fait savoir celui qui avait embauché Fréchette pour occuper le poste d’entraîneur des gardiens de but des Commandeurs de Lévis il y a plusieurs années. Les deux hommes se connaissaient depuis 20 ans.

Il s’accrochait à un retour

L’ancien président du club, Johnny Izzi, avait passé du temps avec Fréchette il y a quelques jours.

«J’étais surpris de voir où en était rendu la maladie, a raconté, la voix triste, lzzi. Il ne feelait pas du tout et je n’avais plus beaucoup d’espoir.»

Lorsqu’il était président du club et que Fréchette se battait contre le cancer, tous les deux parlaient souvent de hockey. Aux dires d’Izzi, cela l’aidait à s’accrocher à effectuer un retour avec l’équipe.

En apprenant la triste nouvelle, Izzi a envoyé un courriel aux membres de sa famille pour lui offrir ses sympathies.

«Je suis content de l’avoir vu environ une semaine [avant son décès].»

«Je perds un ami»

L’entraîneur-adjoint, Maxime Desruisseaux, a lui aussi eu de la difficulté à trouver les mots pour exprimer ce qu’il ressentait.

«Je perds un ami», dit-il.

L’adjoint a parlé de Fréchette comme d’un sportif en qui il avait espoir qu’il guérisse.

«Sa santé se détériorait, mais on savait que c’était un battant. Il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent passer à travers de ça, mais lui, on savait qu’il pouvait le faire.»