Automobiles SMG condamnée, Guillaume Laroche acquitté

JUSTICE. Dans une affaire de fausses factures et de recel de véhicules, l’entreprise Automobiles SMG, par la voie de son administrateur Guillaume Laroche, a reconnu sa culpabilité, mardi avant-midi, à des accusations de recel d’un moteur et de pièces de véhicule, des événements remontant à 2012 et 2013.

Dans les autres dossiers, la poursuite a déclaré ne pas avoir de preuve à offrir, de sorte que l’entreprise a été acquittée.

Une suggestion commune a été proposée par l’avocat de la défense, Me Michel Dussault, et le procureur du ministère public, Me Maxime Laroche.

Ainsi, le juge Jacques Trudel de la Cour du Québec a condamné l’entreprise à une amende totalisant 5000 $.

Quant à Guillaume Laroche, qui a bénéficié, en novembre, d’une absolution inconditionnelle après avoir plaidé coupable à une accusation de possession de biens criminellement obtenus, il a été acquitté sur tous les autres chefs d’accusation auxquels il faisait face puisque la poursuite a fait savoir qu’elle n’avait aucune preuve à offrir.

Avant la pause du dîner, par ailleurs, les représentations sur la peine ont pris leur envol dans le dossier de Denis Laroche qui, en novembre, a reconnu sa culpabilité sur un certain nombre de chefs d’accusation parmi la soixantaine d’accusations ayant été portées contre lui.

En poursuite, Me Laroche a annoncé qu’il ferait entendre trois témoins, à commencer par l’un des enquêteurs au dossier, Bernard Rochette.

L’audience reprendra vers 14 h par son contre-interrogatoire.

En défense, Me Dussault compte aussi faire entendre certains témoins, dont Guillaume Laroche, le fils de Denis.