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Dossier BMR : une autre étape est franchie

Le conseil municipal de la Ville de Plessisville fait le pari qu'il s'agit d'une décision qui va dans l'intérêt de l'ensemble de la population que de permettre les modifications nécessaires au règlement de zonage pour que le projet de développement de la succursale BMR se concrétise. (Photo TC Media – Archives)

MUNICIPAL. Le conseil municipal de la Ville de Plessisville a procédé à l’adoption du deuxième projet de règlement modifiant le règlement 1312 sur le zonage pour permettre l’entreposage de type B dans la zone 303C.

L’entreposage extérieur de produits finis et semi-finis est une condition essentielle afin de permettre au groupe coopératif VIVACO de réaliser son projet de développement de sa succursale BMR de l’avenue Saint-Louis.

Une douzaine de résidents de l’avenue des Bouleaux ont à nouveau fait savoir leur désaccord aux membres du conseil municipal lors de l’assemblée publique du 1er février sans toutefois être en mesure d’influencer leur position.

«Nous allons vivre avec nos décisions», a lancé le maire de la Ville de Plessisville, Mario Fortin, estimant qu’il en va pour le bien du développement économique de la municipalité. «Ce que VIVACO propose ne devrait pas nuire au voisinage tant que ça. Je prétends même que ce sera plus esthétique avec la nouvelle clôture qui permettra de cacher l’entreposage extérieur.»

Du côté des citoyens de l’avenue des Bouleaux, on ne comprend toujours pas la raison pour laquelle le conseil municipal s’obstine et ne tient pas compte de ce pensent les 110 signataires de la pétition qui désirent que les conditions et obligations qui ont permis l’installation de cette entreprise au début des années 2000 soient tout simplement respectées.

Suite à l’acceptation du deuxième projet de règlement pour permettre l’entreposage de type B dans la zone 303C, un avis public sera publié pour lancer ou non un processus référendaire.

Si le processus ne se rend pas jusqu’au référendum, le conseil municipal a déjà donné un avis de motion dans le but d’adopter ledit règlement lors d’une séance publique subséquente, vraisemblablement celle du mois de mars.