L’art : un ensemble de symboles pour Anita Rodrigue

ARTS VISUELS. Une nouvelle artiste, Anita Rodrique, présente désormais ses œuvres à l’Atelier, galerie d’art de Victoriaville. Ses sculptures en bas-relief apportent un nouveau médium à l’endroit.

Sens du sacré, du symbole, tout entre en considération lorsqu’elle crée en mettant à l’avant-plan son instinct. En utilisant des techniques mixtes qui impliquent la sculpture et le coulage, elle réalise des œuvres en résine qui, avec différentes patines, ressemblent à s’y méprendre à du bronze.

La nature et la vie sont des sources d’inspiration intarissables pour l’artiste qui habite Val-Alain, mais qui a commencé sa recherche artistique à Victoriaville il y a plusieurs années. «Mais ce n’est que depuis 2012 que je suis prête à montrer ce que je fais», avoue-t-elle.

Ce qui est particulier de son travail c’est qu’elle sculpte d’instinct, y allant avec ce qu’elle ressent. Ensuite, une fois l’œuvre moulée, elle découvre les nombreux symboles qui s’y retrouvent. «Il y a des cadeaux dans mes œuvres», ajoute-t-elle. Dans ses arbres on découvre des bébés, des spirales de la vie, des représentations de la terre, du soleil, bref du cycle de la vie. Parfois elle arrive à déchiffrer elle-même les différents symboles, mais à d’autres moments, ce sont les gens autour qui lui montrent ce qu’elle a sculpté sans le savoir.

Elle se dit artiste depuis sa naissance et multidisciplinaire. «Parfois les esquisses que je réalise proviennent de mon imaginaire et prennent la forme d’art thérapie», souligne-t-elle.

Anita vient de s’installer à l’Atelier, l’endroit même où elle a commencé à suivre des cours de peinture avec Réal Gauthier. «C’est normal que j’expose ici puisque c’est ici que tout a commencé. Elle est la seule de l’Atelier à exposer des œuvres en trois dimensions. «J’aime créer des images qui éveillent des sentiments et des émotions. Le sens sacré m’habite et mes œuvres sont parfois transformées en images surréelles», ajoute l’artiste.

En plus des bas-reliefs qu’on accroche sur les murs, Anita fabrique également des bijoux ainsi que des sculptures à partir de thèmes. Celles-ci sont attachées sur une plaque grâce à un velcro et peuvent, à la mort du propriétaire, aller orner son urne funéraire.

Anita donne également des cours de dessin à Val-Alain et espérerait faire de même du côté de Victoriaville l’automne prochain. La transmission de l’art et son accessibilité sont prioritaires pour l’artiste et elle le démontre bien dans son cheminement.